facebook Instagram Youtube

S'inscrire à la newsletter  
 consulter les newsletters


SOUVENIRS ARCHIVES



FRANCOIS

« Ah oui quand même … et elle va être chez nous pendant 2 mois … » C’est ce que j’ai lu dans le regard aussi intrigué que perplexe de ma compagne, après avoir déballé la photographie d’Hélène Charpiot à la maison.»

Adhérent de longue date, François est amateur d’expositions de photographies, il porte un regard affûté sur ce médium. Il nous raconte ce qui l'a touché dans l’œuvre Forêt (Série Extérieur) d’Hélène Charpiot, accueillie au sein du foyer pendant 2 mois.

« J’étais venu, seul, emprunter une nouvelle œuvre à l’inventaire, et en décidant d’emmener une œuvre avec un tel degré d’étrangeté et de puissance, je savais qu’elle ne ferait peut-être pas l’unanimité. D’habitude, nous choisissons des œuvres qui correspondent à peu près à nos goûts communs. Là, je savais que j’avais pris un risque. »

« C’est l’étrangeté de cette photo qui m’a beaucoup plu ! Cette forêt suspendue dégage une grande force, tant organique qu’abstraite. On ne le remarque pas tout de suite, mais un corps gît en plein milieu. Pour les adultes, c’est une évocation inquiétante, un peu malsaine, mais mes enfants ont une réaction tout autre : ça les a tout de suite étonnés et intrigués. Cette photo me trouble aussi par sa texture qui semble plastique, on pourrait croire que ce n’est pas une photo, que c’est autre chose. »

« Cette œuvre a fait l’objet d’une acclimatation progressive, plus longue que pour toutes les autres œuvres que nous avons pu accueillir. Et c’est aussi ce qui a accentué le plaisir que j’ai eu à l’avoir chez moi. Elle ne fait pas « déco », elle a une présence forte qui attire le regard. »

« Je trouve qu’il est plus facile d’avoir des gravures, des dessins, des peintures chez soi, que des photographies. Celles-ci ont une dimension référentielle plus explicite, une présence moins anodine. Si la perception de ma compagne n’a pas changé vis-à-vis de cette œuvre, mes enfants, quant à eux, se sont vraiment habitués à elle : elle faisait partie de notre univers. Ils ont même ressenti une sorte de présence absente, une fois qu’elle n’était plus chez nous. »

Oeuvre d'Hélène Charpiot, Série Extérieur Forêt, photographie, 2010

 

 

 

MYRIAM

«  J'ai été fascinée par la façon dont l’œuvre nous emmenait dans ses méandres et son imaginaire. Construite de bouts de lieux, de bâtisses, elle me fait penser à un palais vénitien imaginaire suspendu au-dessus de l'eau. Une sorte de palais idéal qui semble issu de la littérature. Un palais fragile et immuable. Je ne parviens pas à l'associer à une référence littéraire précise, mais par exemple, pour mon mari, elle évoque l'univers de Corto Maltese. »

Le principe de prêt d’œuvres (livres, vidéos, œuvres d'art...) est familier à Myriam. Cela faisait longtemps qu'elle projetait de venir à l'inventaire. Dès la première œuvre empruntée, Myriam a senti tout l'éclat que pouvait prendre une œuvre chez soi, dans un contexte à part : la possibilité de changer radicalement la perception qu'elle avait de l’œuvre ! Elle nous parle d'Architopia II, un bois gravé d'Amélie Vidgrain.

« Lorsque nous sommes venus à l'inventaire choisir une œuvre, mon mari est tout de suite tombé amoureux de ce bois gravé. Sur le coup, moi, je ne l'ai pas aimée du tout : je l'ai trouvée sombre et triste. Je ne l'imaginais pas chez moi, et n'en voulais pas. Je serais plutôt partie sur des tableaux très vifs et colorés. Mon mari a insisté, nous avons emmené Architopia II avec nous. A la maison, quand nous l'avons installée, il s'est passé quelque chose : je l'ai vue dans un autre contexte, avec un tout autre regard. A l'inventaire, il y avait 2 bois gravés d'Amélie Vidgrain côte à côte, et avec la présence des autres œuvres tout autour, le rendu de l’œuvre était très différent. »

« Ce changement dans mon appréhension de l’œuvre s'est confirmé dans les jours qui ont suivi : j'ai été frappée par le nombre de petits détails, que l'on redécouvrait jour après jour, et qui nous faisaient voyager. »

« C'est à la fois une œuvre très paisible et vibrante. Et qui a aussi une dimension ludique : nous étions obligés de la détailler longtemps, sans agacement ni lassitude, et on jouait aux devinettes, à reconnaître les bouts d'architecture. Il émane de cette œuvre quelque chose de fantastique : des ondes, un univers qui nous entraîne... Nous sommes comme happés par le tableau dans un voyage permanent. J'ai vraiment été séduite ! Je l'ai gardée un mois de plus avec plaisir. Aujourd'hui, on la regrette. On a beau la remplacer par une autre œuvre, elle nous manque ! Oui, elle nous a vraiment marqués. »

Oeuvre d'Amélie Vidgrain, Architopia II, Bois gravé, 2013

 

 

BERNARD

« Voilà déjà venu le moment de quitter Elodie Merland et sa méditation silencieuse, à la flamme d'une bougie. J’aime à penser qu’auprès d’elle, c’est sa grand-mère qui s’affaire à éplucher les pommes de terre pour le repas du soir. Cette scène me parle beaucoup : c’est un rituel de mon enfance que ma grand-mère, personnage central dans ma vie, pratiquait régulièrement… »

Bernard a découvert l’inventaire à l’occasion de l’exposition organisée au Musée de la Chartreuse de Douai. Il a tout de suite adhéré au concept et n’a pas hésité à passer à l’acte en décrochant une œuvre du Musée. Il nous parle d’une œuvre, découverte à Douai qui l’avait déjà beaucoup touché et qu’il a empruntée depuis: une photographie d’Elodie Merland, intitulée L’impatiente.

« Avoir cette œuvre dans mon espace domestique a transformé l’atmosphère chez moi. C’est comme si la maison était habitée d’une présence nouvelle. Dès le début, j’ai senti que cette œuvre serait une riche source d’inspiration, et lorsque fut venue l’heure de la rendre, j’ai eu le besoin d’écrire ce qui me liait à elle. »

« A l’instar de la « Madeleine Pénitente », Elodie s'est mise elle-même en scène, dans un tête à tête avec une présence pure où nous n'avons pas de part, sauf à nous laisser complètement habiter par ce tableau, à force de contemplation pour en délivrer la vérité. Cette photo me donne l’impression d’un clair-obscur à la manière de Georges de la Tour. Je l’imagine en effet comme une relecture de La Madeleine Pénitente, mais avec un clair-obscur complètement renouvelé et passé à la moulinette de l’art contemporain. C’est ce qui crée vraiment un sentiment de mystère.Voilà que pour un moment le temps est suspendu, le fond noir du tableau le rend intemporel, hors de la durée qui nous emporte. Le modèle s'abstrait de la part active du monde, ses traits restent indécis, parce que le temps ne les a pas encore accusés… »

« Je trouve la personnalité d’Elodie Merland très intéressante, elle détient une certaine naïveté, une innocence dans sa présentation, qui m’évoque aussi les peintures du Douanier Rousseau. Ce qui me plaît dans cette histoire de pomme de terre, c’est que non seulement l’artiste a une idée, mais en plus elle va jusqu’au bout. »

Oeuvre d'Elodie Merland, l'impatiente, photographie, 2012

 

 

FREDERIQUE

« En repensant  à cette œuvre, j’imaginais la vie d’un atelier d’artiste, la scène de pose du peintre et de son modèle, tel Rodin et Camille Claudel dans le film éponyme, les mouvements érotisés qui rendaient cette huile si vivante et dynamique. Je me souviens du côté apaisant que cette peinture introduisait dans ma chambre à coucher. »

Frédérique est adhérente depuis peu.  La première œuvre qu’elle a empruntée à l’inventaire,  une huile de Pascal Andrault, a bouleversé la vision qu’elle avait du rapport entre œuvre d’art et emprunteur. Elle nous raconte son expérience.

« J’ai abordé le prêt d’œuvres à l’inventaire avec une idée précise : je voulais emprunter des œuvres pour lesquelles toute idée préalable d’achat était exclue, mais que je souhaitais néanmoins côtoyer pour m’ouvrir à des expériences sensorielles nouvelles, ou à des styles dont je ne suis pas familière. Grâce aux tarifs pratiqués par l’inventaire et la périodicité des emprunts, j’ai donc pu me laisser porter à de nouveaux défis visuels. »

« A ma grande surprise, la première fois que j’ai décroché une œuvre de mon mur pour la rapporter à l’inventaire, cela a provoqué en moi un sentiment de nostalgie. L’œuvre en question était un nu de Pascal Andrault dans un beau travail de noirs lumineux. Je suis allée rendre l’œuvre et les jours suivants, je me suis efforcée d’apprécier la nouvelle œuvre qui venait remplacer celle d’Andrault. Malgré une technicité évidente de l’artiste, il manquait ostensiblement ce petit quelque chose qui résonnait autant en moi.  Au fur et à mesure, je me suis remise à penser au Nu de Pascal Andrault et au fil des emprunts, cette sensation s’est poursuivie. Le sentiment qui me porte depuis cette période n’est pas tant celui du manque, mais plutôt celui d’une certaine mélancolie. Par inadvertance,  je compare systématiquement cette œuvre d’Andrault aux nouvelles œuvres que j’emprunte. Je revois la simplicité du trait, des couleurs, et ressens toujours l’apaisement et la sensualité de ce nu qui avait pris sa place dans mon intérieur. Depuis quelques temps et contre toute attente, une certaine urgence croît : l’envie de la réemprunter - et pourquoi pas de l’acquérir - devient chaque jour plus envahissante ! »

 

 

FLORENCE

« C’est le papier peint que j’ai repéré en premier. J’aime ses motifs et ses couleurs, il a un aspect ancien et raffiné qui me plaît. C’est seulement après que j’ai remarqué le chat. Quand j’ai vu l’œuvre, je me suis dit : « Tiens, c’est marrant, ça ». Et ça a suffi pour que je l’emmène chez moi. Autour de moi, les gens ont eu la même réaction: « Tiens, c’est marrant ». C’est une œuvre curieuse et attachante. »

Florence, adhérente de l’inventaire depuis ses débuts, est une fidèle emprunteuse – acheteuse d’œuvres d’art. D’ordinaire plutôt attirée par l’abstraction, elle a été séduite par une œuvre de Lucille Dautriche, qui a laissé chez elle une profonde empreinte.

« Il s’agit d’un chat dessiné sur un papier peint jaune et fleuri. En réalité, il y a deux chats sur l’œuvre, mais il y en a un qui se démarque beaucoup plus que l’autre. Pour moi, c’est « le » chat. »

« C’est toujours une grande fierté que de déballer une œuvre et de l’installer chez soi. Je l’avais posée dans ma chambre, sur une cheminée qui ne sert plus : le mur est couleur jaune d’or, c’était un peu ton sur ton. Au début, je trouvais qu’elle avait une présence plutôt ludique. Par la suite, elle m’a surprise par son intensité, et je ne m’y attendais pas. Cette œuvre a une grande présence lumineuse. »

« Plusieurs mois après avoir rendu l’œuvre à l’inventaire, je suis rentrée de vacances. En entrant dans ma chambre, quelque chose m’a frappée : le vide laissé par l’absence de l’œuvre. Il manquait quelque chose... Mais oui, il y avait un chat, là ! Je n’avais gardé l’œuvre qu’un mois, et le souvenir du chat avait littéralement imprégné le lieu. C’est devenu un clin d’œil, un appel à aller réemprunter des œuvres à l’inventaire. »

« Je trouve que la manipulation des œuvres à l’inventaire permet une proximité très intéressante : elle désacralise le rapport à l’art. Emprunter est une démarche qui m’aide à repousser mes limites mentales : quand j’achète, je ne prends pas de risque, j’achète ce qui me plaît, ce qui me parle, ce qui ne pose pas de problème. Le caractère éphémère et non-définitif de l’emprunt me permet d’aller là où je ne serai jamais allée. Une forme de libération. Par exemple, j’ai un peu de mal avec la photographie et le figuratif, mais je me dis que petit à petit, je m’y mettrai sans doute un jour, via l’emprunt d’œuvres. »

Oeuvre de Lucille Dautriche, Croquette et Fripon, dessin, 2008

 

 

VIRGINIE

Ce couple est-il composé d’une mère et sa fille, de deux sœurs, deux copines, deux amantes ? Plus les jours passent, plus mon émotion à contempler cette œuvre est vive, à tel point que je ressens le besoin, presque vital, de prolonger le prêt pour comprendre les sentiments qui m’habitent … ».

Virginie partage avec nous le lien qu’elle a noué avec une œuvre de Françoise Pétrovitch, issue de la série Rougir.

« Cela fait maintenant bientôt deux ans que nous empruntons des œuvres à l’inventaire, mais  je ne me suis quasiment jamais rendue à l’artothèque. C’est à mon mari, Vincent, qu'est dévolue cette tâche, ainsi que l’installation des œuvres dans notre intérieur. C’est toujours pour moi une surprise incroyable, lorsque je rentre le soir, de découvrir de nouvelles œuvres à des emplacements inattendus.  Même si je ne choisis pas les œuvres, j’aime le rite qui s’est créé autour de leur venue, et cela ne m’empêche pas d’être souvent en totale symbiose avec les sélections de Vincent.»

«La première fois que j’ai découvert cette œuvre de Françoise Pétrovitch, deux jeunes filles de dos qui se tiennent par la taille, j’ai été attirée par le côté doux et féminin qui en émanait. L’ambiguïté presque naïve de l’œuvre me touchait. Au moment de la rendre, j’ai décidé de prolonger son prêt d’un mois. Puis il a fallu se résoudre à la retourner. Je me rends alors compte que les deux jeunes filles  sont en fait associées à un moment important de ma vie, et qu’elles en sont le souvenir vivace, presque  matériel. Un pan de mon histoire est entré en résonance avec l’œuvre. Les emprunts se poursuivent, mais je réalise que pour conserver active la mémoire de cette période spéciale, « Les jeunes filles » doivent revenir à la maison. Elles y sont étroitement associées. Le jour de la Saint-Valentin, soit quatre mois plus tard, j’ai eu la surprise de recevoir mon tableau fétiche en cadeau. »

 

 

MARIE-CECILE

« Ces paysages de mers changeantes et de cieux brassés m’évoquent le Cap Blanc-Nez, cher à mon cœur. La matière, les  coloris entre bleus et gris, tout m’attire dans ces œuvres que je loue et reloue à l’envie ».

Marie-Cécile, abonnée depuis plus de deux années à l’inventaire ne se lasse pas d’emprunter les gravures d’Agathe Bouton, dont elle nous parle avec plaisir.

« Chaque fois que je passe la porte de l’inventaire mon regard est comme aimanté par les œuvres d’Agathe Bouton.  A défaut de pouvoir m’en offrir une pour le moment, je peux sereinement en profiter  dans mon intérieur et les observer  sans réserve. J’apprécie de pouvoir les contempler chez moi,  au calme,  de les découvrir jour après jour et de m’en imprégner. Lorsque j’en rapporte une, je ne suis pas aussi « fébrile » que certains adhérents attachés à une œuvre unique, car je sais qu’il y aura toujours une autre  « Agathe »  qui m’attendra, toujours différente, mais étrangement semblable,  pour être ramenée chez moi et  accrochée sur son mur de briques, où elle a une place dédiée. »

« Il m’arrive de commettre quelques infidélités à mon artiste préférée en expérimentant d’autres plasticiens et d’autres sensations. C’est  d’ailleurs ce que j’apprécie aussi avec le système de prêts qui  me permet de m’engager pour quelques semaines vers d’autres voies et  de bousculer ainsi parfois mes impressions.  Je sais néanmoins que je  pourrai revenir vers « Agathe » à tout moment pour poursuivre ma contemplation de ces paysages et  mondes bleutés. »

 

 

SIMON ET INTISSAR

« C'est une photographie en noir et blanc avec un effet comme du crayon de bois, il y a des gris foncés et clairs dégradés. Cette œuvre provoque en moi un sentiment de peur, d'angoisse, d'impuissance, de tristesse, de solitude, de désolation car on dirait que le vent et la tempête recouvrent le tableau ».

Simon et Intissar, élèves au collège Saint-Exupery à Hellemmes partagent avec nous leurs émotions face à la photographie de Philippe Dupuich, empruntées par deux de leurs camarades.

« Les couleurs très sombres connotent le mal, la peur. Cela me fait penser à des tempêtes ou des cyclones qui causent la mort et la destruction sur leur passage, et qui ravagent des villes entières car il n'y a aucun humain cette photo. Je pense que le message que l'artiste a voulu faire passer est que la nature est bien plus forte que les hommes qui pensent pouvoir tout contrôler dans le monde : l'homme n'est rien face à la nature et tout le monde n'a pas la même chance d'avoir un grand ciel bleu. »

« Cette œuvre me fait penser au film J'rigole qui raconte l'histoire d'une famille  séparée par une catastrophe naturelle, un tsunami, alors qu'ils étaient en vacances. »

 

 

HASAF ET ZOE

« Ce tableau me fait penser à la couture et aux femmes au foyer qui ne travaillent pas dehors. Pour s'occuper, elles utilisent la machine à coudre, et comme le mètre est noué et tordu, il représente un peu la vie de ces femmes et montre qu'elles font toujours la même chose… »

Hafaf et Zoé, élèves en troisième au collège Saint-Exupéry à Hellemmes, nous parlent d’une oeuvre de Jean-Jacques Dumont empruntée par des élèves de leur classe en janvier dernier.

« Ce tableau est simple et très clair.  Il représente un mètre-ruban qui forme un zéro ou un cercle, et qui a été noué environ 30 fois à intervalles réguliers. Tous les 10 cm, il y a un chiffre en rouge, sinon les chiffres sont en noir Ce mètre se situe au milieu du tableau, le fond blanc est très clair et fait ressortir le jaune et donc le mètre.  Normalement, un mètre sert à mesurer la taille d'une personne ou d'un vêtement, et ici le mètre est tellement plié/noué qu'il est impossible de mesurer quoi que ce soit. Aussi, comme le mètre représente le chiffre zéro et qu'il est sur un fond blanc, il peut représenter ce fond vide qui ne mesure rien, c'est-à-dire qu'il n'a pas de taille. » (Hafaf)
« Je pense moi que ce tableau est ironique car un mètre sert à mesurer la taille des gens et il représente ici le zéro car il forme un cercle. Or personne n'a une taille qui fait 0 cm, cela me fait penser aux femmes qui se plaignent tout le temps de leur poids et disent qu'il faut qu'elles en perdent. Si je devais lui donner un titre, je l'appellerais « 0 kg en trop ! ».  »