Accueillez des œuvres d’art à la maison, au bureau ou à l’école. Choisissez parmi + de 1 400 œuvres (peintures, photos, estampes…) à l’artothèque Hauts-de-France
Avec Souvenirs d'oeuvres, retrouvez le regard d'un emprunteur sur une oeuvre qui a partagé sa vie quelques semaines durant. Une façon de s'interroger sur le lien tissé avec l'oeuvre et l'empreinte qu'elle aura sans doute laissée dans la mémoire de son hôte.
A côté de ces témoignages écrits, découvrez aussi notre galerie de photos "d'oeuvres in situ" qui retrace leur parcours sur le territoire : http://linventaireartotheque.tumblr.com/
« J'aime l'idée que cette gravure ait partagé deux mois entiers de ma vie, et qu'elle soit à jamais associée à mes souvenirs du moment. J'ai aimé pouvoir la contempler à l'infini, ou rentrer chez moi et la trouver là, dans l'entrée, à m'accueillir. »
Des œuvres d'art ? Virgile en côtoie chaque jour sur son lieu professionnel, et pour cause, il travaille dans un musée ! Avec enthousiasme, il nous livre sa lecture personnelle de La Folie Almayer, une héliogravure de Magritte qu'il avait empruntée lors de l’exposition de l’inventaire à St-Omer à l'espace 36, Une œuvre pour vous.
« J'aime l'idée que cette gravure ait partagé deux mois entiers de ma vie, et qu'elle soit à jamais associée à mes souvenirs du moment. J'ai aimé pouvoir la contempler à l'infini, ou rentrer chez moi et la trouver là, dans l'entrée, à m'accueillir. »
Des œuvres d'art ? Virgile en côtoie chaque jour sur son lieu professionnel, et pour cause, il travaille dans un musée ! Avec enthousiasme, il nous livre sa lecture personnelle de La Folie Almayer, une héliogravure de Magritte qu'il avait empruntée lors de l’exposition de l’inventaire à St-Omer à l'espace 36, Une œuvre pour vous.
« L'image de cette tour, construite à partir de racines d'arbre, a une résonance très forte dans ma vie et mon parcours. Ce peut être une vision du patrimoine : le présent se construit en s'ancrant dans le passé. Tout le monde a une culture, un vécu dans lequel il puise pour se projeter dans l'avenir. Tout objet, toute œuvre d'art et tout élément bâti possède un contexte de création, des influences, des racines qui permettent de le connaître, et de le comprendre. »
« C'est une œuvre qui m'interpelle. Le fait qu'elle soit de Magritte ne me laisse pas non plus indifférent. J'apprécie beaucoup l'art et la poésie surréalistes. J'ai découvert Magritte au lycée. Je connaissais ses peintures, mais ce travail de gravure a été pour moi une véritable découverte. »
« J'inspecte, je note, j'emballe, je compte, je porte, je pose
Je déballe, j'examine, j'accroche, je recule.
Je souris.
Le temps passe.
Je décroche, je nettoie, je range
Et je recommence.
Un travail patient et consciencieux. Un travail d'amoureux. »
Voici un Souvenir d’oeuvre pas tout à fait comme les autres, qui sonne comme un joli au revoir. Celui d'Amandine, collaboratrice de l'inventaire depuis 4 ans, qui s'en retourne au pays audomarois pour de nouvelles aventures professionnelles. Parmi les 1000 oeuvres qu'elle a côtoyées chaque jour, il a fallu faire un choix difficile : désigner celle au souvenir indélébile. Il s'agit de La chute d´Adam et Eve de Rembrandt, une gravure pointe sèche de Didier Hamey.
« J'inspecte, je note, j'emballe, je compte, je porte, je pose
Je déballe, j'examine, j'accroche, je recule.
Je souris.
Le temps passe.
Je décroche, je nettoie, je range
Et je recommence.
Un travail patient et consciencieux. Un travail d'amoureux. »
Voici un Souvenir d’oeuvre pas tout à fait comme les autres, qui sonne comme un joli au revoir. Celui d'Amandine, collaboratrice de l'inventaire depuis 4 ans, qui s'en retourne au pays audomarois pour de nouvelles aventures professionnelles. Parmi les 1000 oeuvres qu'elle a côtoyées chaque jour, il a fallu faire un choix difficile : désigner celle au souvenir indélébile. Il s'agit de La chute d´Adam et Eve de Rembrandt, une gravure pointe sèche de Didier Hamey.
« Entre deux accrochages, entre deux ouvertures
Chaque fois que je tombe sur toi
Mon coeur se serre.
Toujours le même bouleversement, la même vague d'émotion.
Toi que j'ai emballée avec précaution, enfournée dans mon sac à dos.
Transportée en métro, en train, à pied, jusque chez moi, là-bas.
Toi que j'ai déballée sur la table comme un trésor volé.
Arrachée aux yeux des autres le temps d'un mois.
Toi que j'ai doucement époussetée et posée sur la cheminée.
Puis le temps a passé.
Il a bien fallu te ramener, bon gré mal gré
Te ranger, et te laisser emmener par d'autres...
J'avais mille raisons de me laisser charmer
Par de plus grandes, ou de plus colorées…
Toi, qui es si petite, comme griffée à la va-vite
Mais tu sembles née d'un trait infini
d'un trait faussement malhabile
d'un trait qui n'a ni début ni fin
Et tes deux compagnons mythologiques
Dont on ne sait lequel est homme, lequel est femme
Ces vieux amants de Brel, qui se murmurent
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour…
Les voilà plus habités et plus humains
Que ceux du vieux peintre hollandais
Un gribouillis d'amours et de tempêtes
L'ébauche moderne d'une peinture flamande.
A travers toi, à travers l'artiste qui t'a créée
A travers L'inventaire et son cortège de doux passionnés
J'ai pu voir ton âme profonde
Et c'est mon coeur tout entier que la pointe a taillé
Aujourd'hui je te range une dernière fois,
Avec bonheur, je laisse à d'autres le soin de te choyer.
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour… »
Amandine Bacquet
« Quoi ? Tu as acheté une œuvre d’art ? J’avais à peine franchi le seuil de la maison avec ma toile sous le bras, que mon mari me faisait les gros yeux...Mais où veux-tu qu’on la mette ? Elle est vraiment trop grande ! » s'exclamait-il.
Jessica travaille dans un cabinet d'architecte. Sensible aux esthétiques graphiques et aux harmonies de teintes, elle nous confie son faible pour les couleurs, et en particulier celles qui composent la toile Fil de fer de Béchir Boussandel, la toute 1ère œuvre que Jessica a empruntée à l'inventaire.
« Quoi ? Tu as acheté une œuvre d’art ? J’avais à peine franchi le seuil de la maison avec ma toile sous le bras, que mon mari me faisait les gros yeux...Mais où veux-tu qu’on la mette ? Elle est vraiment trop grande ! » s'exclamait-il.
Jessica travaille dans un cabinet d'architecte. Sensible aux esthétiques graphiques et aux harmonies de teintes, elle nous confie son faible pour les couleurs, et en particulier celles qui composent la toile Fil de fer de Béchir Boussandel, la toute 1ère œuvre que Jessica a empruntée à l'inventaire.
« Finalement, passée la réaction de surprise, mon mari accueillit avec intérêt le principe d’artothèque et d’œuvres à partager ... et beaucoup de soulagement ! Ses dernières inquiétudes s’envolèrent quand la toile de Béchir Boussandel illumina notre salon de sa présence (et non, elle n’était pas trop grande!)
J’aime bien l'idée que l'on ne sache pas vraiment, à première vue, ce qui est peint. On dirait un sac, on ne sait pas dire si le sol est en eau ou en béton. Ce n'est pas une peinture réaliste, tout l'univers autour de l'objet est une reconstruction de l'artiste. J'aime bien l'idée de peindre un matelas, un encombrant. C'est étrange, tout de même, non ? J'aime bien cet "étrange" ! Au fond, peu importe l'artiste ou le propos, les aspects graphiques m'attirent plus que le sujet. Je me laisse séduire par la perception, les cadrages, les couleurs... Je suis davantage dans la sensation que dans le cérébral. Entre ce matelas et ces couleurs, il y a un lien que je trouve très esthétique.
A l'inventaire, j'ai du mal à me décider, il n’y a que des œuvres que j'ai envie d’emprunter ! Elles me parlent toutes ! On sent une belle unité dans la composition de la collection. Quand il a fallu aller emprunter une nouvelle œuvre, j’ai cédé la place à mon mari ! (et il était ravi !). »
Œuvre de Béchir Boussandel, Fil de fer, huile 2014
" Il y a deux personnes qui s’enlacent, peut-être deux amies : une femme, de face, et un autre personnage de dos dont on ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, peu importe. Elles sont représentées en noir et blanc, mais leurs têtes sont baignées de fleurs de couleurs qui m’évoquent leur relation, leurs émotions, ce qu'il y a au plus profond d'elles-mêmes. Réunies dans un moment d'apaisement ou de réconciliation, elles peuvent sembler ternes, peut-être tristes, mais moi, je les imagine plutôt pleines de vie et de couleurs ! "
Lucie est bibliothécaire. Elle a accueilli le service de prêt de l'inventaire à la médiathèque d'Arques, lors de l'opération “Pop Up arto!” en mars 2017. Partisane engagée du partage d’œuvres (littéraires, artistiques, culturelles...) et de leur accessibilité, elle nous confie sa joie d'avoir pu emmener chez elle une gravure de Matild Gros.
" Il y a deux personnes qui s’enlacent, peut-être deux amies : une femme, de face, et un autre personnage de dos dont on ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, peu importe. Elles sont représentées en noir et blanc, mais leurs têtes sont baignées de fleurs de couleurs qui m’évoquent leur relation, leurs émotions, ce qu'il y a au plus profond d'elles-mêmes. Réunies dans un moment d'apaisement ou de réconciliation, elles peuvent sembler ternes, peut-être tristes, mais moi, je les imagine plutôt pleines de vie et de couleurs ! "
Lucie est bibliothécaire. Elle a accueilli le service de prêt de l'inventaire à la médiathèque d'Arques, lors de l'opération “Pop Up arto!” en mars 2017. Partisane engagée du partage d’œuvres (littéraires, artistiques, culturelles...) et de leur accessibilité, elle nous confie sa joie d'avoir pu emmener chez elle une gravure de Matild Gros.
"J'ai choisi cette gravure car elle avait une résonance particulière dans ma vie à ce moment-là. Les oiseaux sur les vêtements et les fleurs de couleur en arrière-plan m'ont plu et ont aussi guidé mon choix. J'apprécie le style de l'artiste et sa technique. Je n'ai pas l'occasion de voir beaucoup de gravure, ça change de la peinture !
J'ai pu la regarder à loisir, chaque jour pendant un mois. Avec ce temps de contemplation, j'ai vu d'autres détails, d'autres significations. On se rend compte de la complexité de l'oeuvre. J'ai l'habitude d'emprunter des livres, et j'aime l'art, donc emprunter une oeuvre d'art était une démarche à la fois instinctive et originale !
Le temps de l'exposition, j'ai été à la fois emprunteuse et bibliothécaire d’œuvres d'art. Prendre le relais de l'inventaire à la médiathèque a été une expérience très enrichissante pour l'équipe : nous avons été sensibilisés aux problématiques de l'art contemporain, découvert des techniques telles que la sérigraphie, approfondi nos connaissances autour des grands noms du street art... Nous sommes fiers d'avoir pu accueillir sur nos murs des œuvres d'artistes reconnus et d'avoir offert aux habitants de notre ville la possibilité de les emprunter."
Oeuvre de Matild Gros, Etreinte, techniques mixtes, 2015
« J'aime ses formes rondes et ovales, ses couleurs vives qui s'entrelacent. C'est une explosion de couleurs, mais qui reste contenue, tout en rondeurs. Les écritures qui entourent l’œuvre évoquent une recherche intérieure de l'amour. Cela éveille en moi quelque chose de maternel, en lien avec l'enfance. »
C'est à l'occasion de l'exposition « Dédicaces » au Musée de la Chartreuse de Douai que Anne a découvert l'inventaire. Elle nous confie son affection toute particulière pour les toiles de Phoebe Dingwall, et le lien qui la lie à l'artiste qu'elle a connue dans un tout autre contexte.
« J'aime ses formes rondes et ovales, ses couleurs vives qui s'entrelacent. C'est une explosion de couleurs, mais qui reste contenue, tout en rondeurs. Les écritures qui entourent l’œuvre évoquent une recherche intérieure de l'amour. Cela éveille en moi quelque chose de maternel, en lien avec l'enfance. »
C'est à l'occasion de l'exposition « Dédicaces » au Musée de la Chartreuse de Douai que Anne a découvert l'inventaire. Elle nous confie son affection toute particulière pour les toiles de Phoebe Dingwall, et le lien qui la lie à l'artiste qu'elle a connue dans un tout autre contexte.
« Quand je suis entrée dans la salle d'exposition du Musée, j'ai tout de suite été attirée par cette peinture. Et quelle surprise de découvrir le nom de Phoebe Dingwall sur le cartel ! Je connais Phoebe, nous avons été voisines du temps où nos enfants étaient petits. Je savais qu'elle peignait, mais je ne connaissais pas son travail d'aquarelles.
Sa peinture est fidèle à ce qu'elle est et reflète sa grande sensibilité. A l'inventaire, je me fais une joie d'emprunter toutes ses aquarelles au fil des mois. Ce sont des oeuvres lumineuses, un soleil que l'on peut avoir chez soi. Accueillir ses aquarelles à la maison est un beau et fabuleux moyen de renouer avec Phoebe. »
Oeuvre de Phoebe Dingwall, Covered, aquarelle, 2014
« La série entière m’a tout de suite tapé dans l’œil ! J’ai su d’emblée que je les emprunterai toutes, un jour. Mais mon premier choix s’est porté sur cette œuvre-là : ce corps de femme où viennent se greffer une tête de violon et une queue de poisson, c’est original et incongru ! »
Fidèle emprunteuse des œuvres de Catherine Grangier Durandard, Virginie nous partage sa joie d’accueillir chez elle Tête de violon, queue de poisson, un travail de dessin et de collage, issu de la série « Sans queue ni tête ».
« La série entière m’a tout de suite tapé dans l’œil ! J’ai su d’emblée que je les emprunterai toutes, un jour. Mais mon premier choix s’est porté sur cette œuvre-là : ce corps de femme où viennent se greffer une tête de violon et une queue de poisson, c’est original et incongru ! »
Fidèle emprunteuse des œuvres de Catherine Grangier Durandard, Virginie nous partage sa joie d’accueillir chez elle Tête de violon, queue de poisson, un travail de dessin et de collage, issu de la série « Sans queue ni tête ».
« J’ai choisi cette œuvre de façon intuitive et par association d’idée, sans doute : la musique, le signe astrologique du poisson, le corps féminin… tout cela m’a fait penser à mes filles.
C’est une œuvre ludique, qui peut sembler enfantine, mais son interprétation est adulte et se lit de plusieurs façons. Elle m’amuse beaucoup ! Je la trouve subtile, tout en sous-entendus. Il peut y avoir un message féministe, mais il n’est ni agressif, ni lourdingue. J’aime la façon dont l’artiste parle de la femme, la valorise et la place en position de force. C’est une approche qui me touche.
C’est mon mari qui m’a offert un abonnement à l’inventaire pour mes 40 ans ! Je voulais quelque chose de symbolique, d’original et de durable. Cet abonnement comble mon envie d’avoir des œuvres d’art à la maison, mais aussi de pouvoir en changer souvent et de varier les plaisirs.
Au fil de mes emprunts d’œuvres, je me suis vite aperçue que je revenais sans cesse aux œuvres de Catherine Grangier Durandard. Quelle que soit la technique de l’œuvre, elle y insuffle de la poésie et de l’humour. Elle parvient toujours à m’emmener dans son imaginaire. Ses œuvres sont devenues mes références. »
Oeuvre de Catherine Grangier-Durandard, Série Sans queue ni tête - Tête de violon, queue de poisson, dessin, 2014
« Ce qui m’a plu dans cette œuvre, c’est la singularité de sa technique, tout en découpes minutieuses. J’aime la courbe de la couture qui traverse l’œuvre de part en part, j’y vois de la douceur, de l’espoir. »
Isabelle connaît l’artothèque l’inventaire depuis ses débuts. Elle-même bibliothécaire, elle applaudit tout naturellement le principe de prêt qui permet le partage d’œuvres d’art. Si ce fonctionnement lui est acquis, elle estime que l’authenticité et l’originalité des œuvres proposées au sein de la collection de l’inventaire rendent l’expérience extraordinaire. Elle nous confie son ressenti à propos d’un travail de Luc Leblanc, intitulé Printemps arabe, qu’elle a pu apprécier chez elle pendant plusieurs mois.
« Ce qui m’a plu dans cette œuvre, c’est la singularité de sa technique, tout en découpes minutieuses. J’aime la courbe de la couture qui traverse l’œuvre de part en part, j’y vois de la douceur, de l’espoir. »
Isabelle connaît l’artothèque l’inventaire depuis ses débuts. Elle-même bibliothécaire, elle applaudit tout naturellement le principe de prêt qui permet le partage d’œuvres d’art. Si ce fonctionnement lui est acquis, elle estime que l’authenticité et l’originalité des œuvres proposées au sein de la collection de l’inventaire rendent l’expérience extraordinaire. Elle nous confie son ressenti à propos d’un travail de Luc Leblanc, intitulé Printemps arabe, qu’elle a pu apprécier chez elle pendant plusieurs mois.
« Sous ses découpages et pliages, la carte ancienne dissimule d’autres images en arrière-plan. Il faut se déplacer à droite ou à gauche de l’œuvre pour les entrevoir. De vieux dessins, d’anciennes photos … Encore aujourd’hui, malgré des mois d’observation, je ne suis pas sûre de les avoir bien identifiées. C’est dire le mystère qui entoure ces images ! »
« Par ses différents degrés de lecture, cette œuvre se montre toujours plus complexe et intéressante. Je vois cette carte du Maghreb, et je pense à tout ce qui se passe derrière, sa population, sa vie quotidienne… Je songe au Maroc, pays que j’ai visité et qui me tient à cœur. »
« L’œuvre est installée dans mon entrée, me permettant de l’apprécier à chacun de mes passages. Les gens qui viennent chez moi ne peuvent pas la rater. C’est toujours l’occasion de montrer une nouvelle œuvre et d’échanger ! »
Oeuvre de Luc Leblanc, Printemps arabe, techniques mixtes, 2013
« Je n’ai pas reconnu d’emblée Amy Winehouse, c’est l’immense douceur qui se dégageait de l’œuvre qui m’a d’abord attirée. Le choix des coloris, des tons pastels, ajoutent à cette délicatesse. Le travail du fil nous a particulièrement bluffés : ce trait de fils confère au visage une expression tellement naturelle ! »
Alice a découvert l’inventaire par le bouche à oreille. A l’origine de sa venue : un grand mur vide dans son salon qui n’attendait que de trouver son œuvre d’art ! Par crainte d’être lassée d'une œuvre acquise définitivement, elle a préféré le prêt d’œuvres et s’en félicite. Alice nous partage son coup de cœur pour une œuvre de Guacolda, le portrait d’Amy Winehouse en broderie inversée, qu’elle a accueillie chez elle pendant 3 mois.
« Je n’ai pas reconnu d’emblée Amy Winehouse, c’est l’immense douceur qui se dégageait de l’œuvre qui m’a d’abord attirée. Le choix des coloris, des tons pastels, ajoutent à cette délicatesse. Le travail du fil nous a particulièrement bluffés : ce trait de fils confère au visage une expression tellement naturelle ! »
Alice a découvert l’inventaire par le bouche à oreille. A l’origine de sa venue : un grand mur vide dans son salon qui n’attendait que de trouver son œuvre d’art ! Par crainte d’être lassée d'une œuvre acquise définitivement, elle a préféré le prêt d’œuvres et s’en félicite. Alice nous partage son coup de cœur pour une œuvre de Guacolda, le portrait d’Amy Winehouse en broderie inversée, qu’elle a accueillie chez elle pendant 3 mois.
« Cette oeuvre a parfaitement trouvé sa place dans mon salon. Posée sur notre cheminée, elle a de suite remporté l’adhésion familiale. Le choix de représenter Amy Winehouse offre de la modernité dans l’art, et parle bien sûr beaucoup à mes deux filles adolescentes, qui ont trouvé en elle une résonnance toute particulière. A nous qui sommes novices en art contemporain, l’emprunt d’œuvres nous fait découvrir d’autres artistes et expressions artistiques, mais aussi développe notre sensibilité. »
« Jour après jour nous l’avons appréciée sans jamais nous lasser… Ce fut un gros vide lorsque nous avons dû la rendre cet été ! Mais après la nostalgie de l’œuvre à restituer s’ensuit toujours l’enthousiasme de pouvoir en choisir une nouvelle ! »
Oeuvre de Gualcolda, Amy Winehouse, broderie inversée sur papier Japon, 2013
« C’est une nature morte qui bouge, on croirait presque un film. Je trouve cette photo avant tout très belle, très lumineuse. J’aime ses jeux de couleurs. Plus je la regarde, et plus je suis sensible au mouvement de la houle, j’imagine le bruit des vagues. Je la vois comme une œuvre sonore, pleine de vie, pas du tout figée, bien que ce soit une photographie. Ce pourrait être une peinture hyperréaliste. »
Laurent est un adhérent de longue date. Il nous parle du diptyque photographique de Lucille Dautriche « Habiter la mer », qu’il a pu enfin emprunter, quatre ans après avoir eu pour lui un véritable coup de cœur quand il l’a vu pour la 1ère fois.
« C’est une nature morte qui bouge, on croirait presque un film. Je trouve cette photo avant tout très belle, très lumineuse. J’aime ses jeux de couleurs. Plus je la regarde, et plus je suis sensible au mouvement de la houle, j’imagine le bruit des vagues. Je la vois comme une œuvre sonore, pleine de vie, pas du tout figée, bien que ce soit une photographie. Ce pourrait être une peinture hyperréaliste. »
Laurent est un adhérent de longue date. Il nous parle du diptyque photographique de Lucille Dautriche « Habiter la mer », qu’il a pu enfin emprunter, quatre ans après avoir eu pour lui un véritable coup de cœur quand il l’a vu pour la 1ère fois.
« En 2012, j’avais déjà repéré ces deux photos à l’occasion de l’exposition « Des œuvres vues de l’intérieur » à l’Hospice d’Havré de Tourcoing. Cette expo m’avait beaucoup marqué, et tout particulièrement ces deux œuvres de Lucille Dautriche que j'avais gardées en tête. Récemment, j’ai eu de la chance, j’ai pu emprunter les deux ensemble! »
« J’ai craqué pour le diptyque, et tout particulièrement la photo avec la table en gros plan. En l’installant chez moi, j’ai vu un tas de choses nouvelles, dont le jeu de points de vue entre les deux photos : d’un côté la perspective depuis la table avec les deux citrons au loin, et de l’autre la vue inverse depuis le citron le plus éloigné. »
« Je les ai installées aux deux extrémités de mon appartement, l’une côté véranda, sur un mur rouge très lumineux qui la met bien en valeur, l’autre côté salon. Je n’ai pas pu les mettre en regard, mais les personnes qui passent chez moi sont ainsi obligées à parcourir l’appartement pour avoir les deux points de vue. C’est un petit jeu où il faut se montrer curieux et se déplacer : « Tu vois le citron ? Eh bien maintenant, va voir de l’autre côté de l’appart…» Ce côté ludique des points de vue me plaît et renforce le plaisir d'avoir cette œuvre pour quelques semaines à la maison. »
« Je fonctionne essentiellement au coup de cœur. Le choix de cette œuvre est assez représentatif de ma démarche et de ce que j’aime emprunter. Sans avoir de préférence particulière, je constate que je suis souvent attiré par les photographies. Je craque volontiers sur les œuvres décalées, incongrues, un peu provoc’, mais j’ai aussi besoin de trouver du beau en elles. »
Oeuvre de Lucile Dautriche, Habiter la mer 1, photographie, 2012
« Cette œuvre est très structurée : les lignes qui la composent créent un équilibre parmi une foule de mouvements ! Ça se croise, ça se répond. C’est une œuvre à la fois paisible et vivante, à l’énergie bien posée. Les fruits sont vigoureux et appétissants ! Les couleurs, dans les tons orangés, jaunes, verts réveillent une énergie positive, et c’est cette vitalité qui a attrapé mon attention. »
Odile a manifestement un faible pour le travail de Bernard Bouton, dont elle a emprunté toutes les peintures et dont elle ne finit pas de se lasser ! L’une d’elle fait partie de ses préférées : une nature morte qu’elle nous présente avec conviction.
« Cette œuvre est très structurée : les lignes qui la composent créent un équilibre parmi une foule de mouvements ! Ça se croise, ça se répond. C’est une œuvre à la fois paisible et vivante, à l’énergie bien posée. Les fruits sont vigoureux et appétissants ! Les couleurs, dans les tons orangés, jaunes, verts réveillent une énergie positive, et c’est cette vitalité qui a attrapé mon attention. »
Odile a manifestement un faible pour le travail de Bernard Bouton, dont elle a emprunté toutes les peintures et dont elle ne finit pas de se lasser ! L’une d’elle fait partie de ses préférées : une nature morte qu’elle nous présente avec conviction.
« Cette œuvre m’a plu également par sa capacité à se dévoiler couches par couches, à offrir son histoire, avec ses ajouts, ses rehauts, ses collages… D’ailleurs, l’artiste a intégré ses croquis préparatoires à l’œuvre et nous confie ses étapes de création. C’est une œuvre généreuse, qui se met à nu progressivement. »
« C’est pour cette raison que j’aime tant les peintures et que j’en emprunte autant. Elles donnent souvent beaucoup à regarder, et la perception de leurs couleurs et matières évoluent sans cesse en fonction de l’espace, la lumière et la durée. »
« Je n’emprunte pas une œuvre pour décorer ma maison, mais pour entrer en dialogue, pour apprendre quelque chose. J’aime les peintures qui ouvrent sur un ailleurs, qui en disent plus que ce qu’elles ne sont. Celles dont je sais qu’elles se révéleront par une somme de petits détails au fil du temps. »
« J’aime aussi écouter le regard des gens qui passent à la maison ; certains y voyaient des jeux de couleurs abstraits et tourmentés quand cette nature morte, somme toute classique, m’était devenue évidente. »
« Par curiosité, je suis allée voir le blog de l’inventaire présentant les photos des œuvres chez les adhérents, et j’ai reconnu mes œuvres préférées de Bernard Bouton dans d’autres foyers. Elles ont tellement de mystère dans ce contexte ! Les voir ainsi m’a donné envie de les emprunter à nouveau, mais aussi de rencontrer ces personnes qui les ont accueillies et photographiées ! Ne serait-ce que pour leur partager ma vision du travail de Bernard Bouton : à l’image de sa Lutte de Jacob, toujours un grand théâtre d’énergie, de souffles, qui me réjouit et m’inspire pensées et réflexions. »
Oeuvre de Bernard Bouton, Sans titre, techniques mixtes, 1995
« Je me suis fait avoir par cette œuvre ! Je pensais qu'elle datait des années 30, période que j'adore ! Et bien non, cette sérigraphie date de 1992 ! Je ne l'aurais jamais cru ! C'est une belle leçon, car d'habitude, je suis plutôt récalcitrante vis-à-vis de l'art contemporain, je ne joue pas bien le jeu. Mais je me soigne, je me force ! C'est important. »
Evelyne est une habituée des expositions et des musées. Elle emprunte régulièrement à l'inventaire depuis 2014. Elle a même créé un espace d'accrochage dédié aux œuvres empruntées. Une place d'honneur dans son salon / salle à manger : la 1ère chose que l'on voit en entrant ! Elle est tombée sous le charme d’un nu de Guillaume Corneille et nous en parle…
« Je me suis fait avoir par cette œuvre ! Je pensais qu'elle datait des années 30, période que j'adore ! Et bien non, cette sérigraphie date de 1992 ! Je ne l'aurais jamais cru ! C'est une belle leçon, car d'habitude, je suis plutôt récalcitrante vis-à-vis de l'art contemporain, je ne joue pas bien le jeu. Mais je me soigne, je me force ! C'est important. »
Evelyne est une habituée des expositions et des musées. Elle emprunte régulièrement à l'inventaire depuis 2014. Elle a même créé un espace d'accrochage dédié aux œuvres empruntées. Une place d'honneur dans son salon / salle à manger : la 1ère chose que l'on voit en entrant ! Elle est tombée sous le charme d’un nu de Guillaume Corneille et nous en parle…
« Ce grand tableau orangé a attiré mon œil. J'ai eu un vrai coup de cœur pour la couleur et la joie qui en émanaient. C'est ce qui me frappe le plus : ce sentiment d'allégresse et de joie de vivre, comme une représentation du bonheur. Je n'ai pas hésité une seconde à l'emprunter. Quand je l’ai ramenée chez moi, ce sentiment s'est confirmé. En la contemplant au quotidien, je ne l'ai aimée que davantage. »
« Au 1er abord, l’œuvre paraît simple et évidente, avec de grands aplats de couleur sans nuance. Mais en fait, c'est très travaillé, très calculé, avec une grande inventivité dans la représentation. Le travail sur le cadrage m'a aussi marquée : le corps de la femme est coupé des deux côtés, comme si on la regardait à travers une porte. Et ce morceau de ciel bleu intense sur lequel se détachent les silhouettes de 2 palmiers ! C’est la joie de vivre même ! »
« Cette œuvre a une ambiguïté certaine, qui ne me déplaît pas. Il y a cette mystérieuse femme nue allongée, lascive et sensuelle, qui a l'air si à l’aise et si sûre d’elle. Mais où est-elle ? Est-elle en train de bronzer ? En train de chercher à séduire quelqu'un avec son regard et son sourire enjôleurs ! »
« Je l'ai gardée chez moi le plus longtemps possible. Et aujourd'hui, je l'emprunte de nouveau ! C'est une œuvre que je pourrais garder continuellement chez moi sans jamais me lasser. Plus on la regarde, plus elle se révèle, sa puissance d'évocation ne s'épuise pas. C'est tout l'intérêt du prêt d’œuvre d'art, car il autorise un regard multiplié qui est précieux, contrairement aux musées où le regard porté sur l’œuvre reste finalement très bref. »
Oeuvre de Guillaume Corneille, Femme nue allongée, lithographie, 1992
« C'est un grand vide, un grand blanc. Il y a une fillette. Une balançoire aussi. Une fillette sur une balançoire, toute seule, au milieu du vide, au milieu du blanc. Elle observe le vide, il lui semble si vaste, elle aimerait l'explorer. Mais elle a peur, elle craint ne jamais toucher terre, si elle descend. »
Garance, élève en cinquième au collège saint-Exupéry à Hellemmes a emprunté le mois dernier, pour sa classe, une sérigraphie de Françoise Petrovitch. La contemplation de cette œuvres lui a inspiré ce texte.
« C'est un grand vide, un grand blanc. Il y a une fillette. Une balançoire aussi. Une fillette sur une balançoire, toute seule, au milieu du vide, au milieu du blanc. Elle observe le vide, il lui semble si vaste, elle aimerait l'explorer. Mais elle a peur, elle craint ne jamais toucher terre, si elle descend. »
Garance, élève en cinquième au collège saint-Exupéry à Hellemmes a emprunté le mois dernier, pour sa classe, une sérigraphie de Françoise Petrovitch. La contemplation de cette œuvres lui a inspiré ce texte.
« Le vent qui fait voler ses cheveux semble venir de partout, mais aussi de nulle part. C'est un choix à faire, si elle reste, que peut-elle espérer de nouveau ? C'est vrai, elle s'ennuie, toute seule, au milieu du blanc. Elle a sauté. »
« C'est … Vert... Bleu... Rouge... Jaune... Rose... Elle sait maintenant, que Vie n'est rien sans Mort, que Blanc n'est rien sans Noir, et aussi que Paix n'est rien sans Guerre. »
« C'est un principe, comme une règle éternelle. Le jour vient toujours après la nuit. Car l'Homme n'est ni bien ni mal, il dépend seulement de son choix, qu'il soit bon ou mauvais. Et comme le monde est vaste, il ne tient qu'à nous de choisir une voie. »
« Bruce Springsteen ? Je n’aime pas du tout sa musique ! D’ailleurs, je ne l’avais même pas reconnu sur la sérigraphie ! J’aime simplement le personnage représenté, sa décontraction, son sourire. Il dégage quelque chose de bienveillant et d’accueillant. Quand j’ai su que c’était lui, j’ai d’abord eu un petit recul. Puis je me suis dit « Après tout ? ».
Isabelle est enseignante en mathématiques. Tous les mois, son établissement scolaire accueille des œuvres de l’inventaire choisies par les professeurs. Charmée par le concept, elle a adhéré à l’inventaire à titre personnel. Elle nous parle d’une œuvre de Jef Aérosol, Bruce Springsteen, qu’elle a empruntée, puis achetée.
« Bruce Springsteen ? Je n’aime pas du tout sa musique ! D’ailleurs, je ne l’avais même pas reconnu sur la sérigraphie ! J’aime simplement le personnage représenté, sa décontraction, son sourire. Il dégage quelque chose de bienveillant et d’accueillant. Quand j’ai su que c’était lui, j’ai d’abord eu un petit recul. Puis je me suis dit « Après tout ? ».
Isabelle est enseignante en mathématiques. Tous les mois, son établissement scolaire accueille des œuvres de l’inventaire choisies par les professeurs. Charmée par le concept, elle a adhéré à l’inventaire à titre personnel. Elle nous parle d’une œuvre de Jef Aérosol, Bruce Springsteen, qu’elle a empruntée, puis achetée.
« Je connaissais déjà les pochoirs urbains de Jef Aérosol, et je les aimais beaucoup. Je garde un souvenir formidable d’une journée à Bruxelles où j’avais eu l’occasion d’en voir plein sur la façade d’un disquaire. Quand je suis tombée sur cette sérigraphie à l’inventaire, tous ces moments forts me sont revenus. Dès le début, il y a eu vis-à-vis de cette œuvre un attachement symbolique associé à des jours heureux, je ne pouvais que l’emprunter ! »
« Je l’ai accrochée dans la pièce de vie de la maison, là où je peux la voir souvent et la partager. En plus du plaisir de l’avoir chez moi, elle a déclenché des réactions très enthousiastes dans mon entourage. Elle collait parfaitement à l’ambiance de la maison, comme si le mur n’attendait plus qu’elle ! Une amie m’a suggéré de l’acheter. J’ai hésité. Et puis finalement, elle est devenue un cadeau de mes collègues de travail. La charge émotionnelle liée à l’œuvre a, de ce fait, encore augmenté car dorénavant, elle m’évoque aussi mon ancien établissement et des collègues que j’apprécie tout particulièrement. »
Oeuvre de Jef Aérosol, Bruce Springsteen, sérigraphie, 2012
« Lorsque j’ai vu Batcat, j’ai pensé aux super-héros et à mes petits-enfants qui adorent se déguiser. Mes enfants eux-mêmes sont très portés sur la culture BD et Comics, notamment leur résonance sociale et historique. Ce n’est pas mon univers habituel mais j’en suis curieux. »
Bernard a été initié au principe d’artothèque par sa compagne. Depuis 1 an, pas une fois il n’a raté le rendez-vous de l’inventaire. Il nous parle de Batcat, une sérigraphie haute en couleurs d’Olivier Sampson qu’il a accueillie chez lui pendant 2 mois avant de l’acheter.
« Lorsque j’ai vu Batcat, j’ai pensé aux super-héros et à mes petits-enfants qui adorent se déguiser. Mes enfants eux-mêmes sont très portés sur la culture BD et Comics, notamment leur résonance sociale et historique. Ce n’est pas mon univers habituel mais j’en suis curieux. »
Bernard a été initié au principe d’artothèque par sa compagne. Depuis 1 an, pas une fois il n’a raté le rendez-vous de l’inventaire. Il nous parle de Batcat, une sérigraphie haute en couleurs d’Olivier Sampson qu’il a accueillie chez lui pendant 2 mois avant de l’acheter.
« Je ne suis pas un habitué des musées d’art contemporain. J’ai un petit côté conservateur que je bouscule volontiers de temps à autre. Ma compagne était nettement plus curieuse que moi ! Je suis désormais un partisan du principe de prêt proposé par l’inventaire. Cette démarche d’exploration provoque chez moi tantôt des coups de cœur, tantôt des grimaces ! Mais il y a un vrai plaisir de la découverte parmi les multiples œuvres de la collection. Au début, j’empruntais prudemment : surtout des œuvres qui m’étaient familières ou que ma compagne avait déjà empruntées. Mais je m’émancipe peu à peu et j’élargis mon champ de sélection. Il y a toutefois un critère récurrent : je suis sensible à ce qui exprime la gaieté, la sérénité.»
« Je n’ai eu que des retours enthousiastes sur Batcat ! Exposée sur mon chevalet, elle a une place d’honneur chez moi, au cœur de ma salle à manger. Batcat m’accompagne pour le rituel du repas. Depuis j’ai pris le temps de la regarder, je comprends mieux son lien avec Batman et son humour. J’ai même décidé de l’acheter ! Je suis très heureux d’être locataire d’œuvres d’art : cet achat est une exception. Par exemple, j’adore l’opéra et il m’arrive d’acheter des DVD d’opéra. De la même façon, j’ai décidé de garder cette sérigraphie comme un opéra que j’aime pouvoir revoir. »
Oeuvre d’Olivier Sampson, Batcat, sérigraphie, 2012
Attention les visuels au sein de la collection ne sont pas libres de droit !