Actions éducatives
Découvrez les textes des élèves !
La pluie grise
Sous la pluie grise,
Tristesse appuyée
Feuilles tombées
Plantes arrachées
Terre mouillée
Incompréhension, solitude
Seuls mots pour décrire mes sensations
Vie gâchée, amie perdue
Tristesse, vide
Quels mots pour retrouver ma direction
Poème : Mohamed – Collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil
D'après une oeuvre de Anaïs Boudot, Niort, photographie argentique, 2011
Ton grand espace
Joie infime
Mène vers une impasse
Proche de l’abîme
Le soleil passe par la fenêtre
Réjouissant l’entièreté de mon être
Par cette clarté
Je me sens éveillé
La lumière de ma lampe
Tout en détente
Eclaire mon bureau
Dans cette pièce pourtant
J’étais enfermé
Comme derrière les barreaux
Poème : Karamba – Collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil
D'après une oeuvre de Joëlle Jakubiak, Intérieur 2, dilution sur page magazine, 2017
J’évoque la tristesse
La confusion des personnes
Les branches mortes
Les branches marron
Hommage à cet arbre
Dont les branches nous portent
Poème : Verhan – Collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil
D'après une oeuvre de Marion Fayolle, Tête branches, impression numérique, 2017
Autour de cette table
Mon esprit se perd
Figée là comme une pierre
Comptant le temps passé
Le poing fermé
Ma vision comme dans un brouillard
Je perdais la mémoire
Poème : Sarah – Collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil
D'après une oeuvre de Joëlle Jakubiak, Intérieur 1, dilution sur page magazine, 2017
Quand l’objet devient une ombre
Et l’ombre une lumière
Sous le soleil multicolore
Au fin fond des nuages
Jusqu’aux tréfonds de la terre
Apparaissent de beaux paysages
Que cette flamme bleue
S’étende sur la terre
Bravant montagnes vents et mers
Elle sera bientôt à moi à toi !
Quand l’objet devient une ombre
Et l’ombre une lumière
Sous le soleil multicolore
Au fin fond des nuages
Jusqu’aux tréfonds de la terre
Apparaissent de beaux paysages
Que cette flamme bleue
S’étende sur la terre
Bravant montagnes vents et mers
Elle sera bientôt à moi à toi !
Poème collectif : Jonas, Cléo, Manel, Israa, Isaac – Collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil
D'après une oeuvre de Raphaële Duchange, Solaris, Techniques mixtes, 2017
J’ai rencontré
Un tableau qui parlait …
La comète approche
Est-ce la fin du monde ?
Des couleurs s’illuminent dans le ciel
Pour nous annoncer la fin
Elles crient la tristesse
La comète avance grâce aux sons
Le soleil fait souvent des ultra sons
Elle a aussi un côté sombre
Qui me donne des frissons
La comète s’écrasa dans un grand bruit
Une lumière blanche …
J’ai rencontré
Un tableau qui parlait …
La comète approche
Est-ce la fin du monde ?
Des couleurs s’illuminent dans le ciel
Pour nous annoncer la fin
Elles crient la tristesse
La comète avance grâce aux sons
Le soleil fait souvent des ultra sons
Elle a aussi un côté sombre
Qui me donne des frissons
La comète s’écrasa dans un grand bruit
Une lumière blanche …
Soleil éblouissant la nature avec des couleurs vives
Cascade qui respire le bonheur
Cascade magnifique en couleurs
Tu es grande comme le soleil
Tu es brillante
Tu as un côté qui me rend contente
La fée traverse le paysage
Pour s’échapper par le portail de la paix
Poème collectif de : Nathalie, Esteban, Mathieu, Anaïs, Luca, Michael-Ange, Malory, Léa, Chloé J., Ryan – Collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil.
D'après une oeuvre de Raphaële Duchange, Frissons, Techniques mixtes, 2017
Je me suis assise
Au pied d'un grand arbre
Sur une ombre très pâle.
Je me suis assise
Sous un pont d'arbres,
Une tige est tombée
A mes pieds,
Une tige morte.
Je me suis assise
Au pied d'un grand arbre
Sur une ombre très pâle.
Je me suis assise
Sous un pont d'arbres,
Une tige est tombée
A mes pieds,
Une tige morte.
J'ai soufflé dessus,
Elle s'est envolée.
Je me suis assise
Dans la nature
Sur des cailloux et des plantes.
J'étais triste.
La lumière m'a éclairée,
Mon sourire a commencé à monter.
Nesrine, élève en sixième au collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil, 2019.
D'après une photographie de Philippe Dupuich, Mali- sur la route de Markala, 2005
Les gouttes, gouttes d’eau,
Gouttes bleues gouttes roses,
Changent de couleurs,
Ici comme ailleurs,
Grâce au vent elles changent,
Elles changent de sens droite, gauche,
Mélancoliques elles se balancent.
Les gouttes, gouttes d’eau,
Gouttes bleues gouttes roses,
Changent de couleurs,
Ici comme ailleurs,
Grâce au vent elles changent,
Elles changent de sens droite, gauche,
Mélancoliques elles se balancent.
Le vent les pousse à partir
À partir au loin, loin de tout bruit,
Et maintenant elles laissent,
Place au Soleil.
Noémie, élève en sixième au collège Rabelais de Mons-en-Baroeuil, 2019.
D'après l'oeuvre de Matild Gros, Nonante, techniques mixtes, 2015
C'est un grand vide, un grand blanc. Il y a une fillette. Une balançoire aussi. Une fillette sur une balançoire, toute seule, au milieu du vide, au milieu du blanc. Elle observe le vide, il lui semble si vaste, elle aimerait l'explorer. Mais elle a peur, elle craint ne jamais toucher terre, si elle descend.
C'est un grand vide, un grand blanc. Il y a une fillette. Une balançoire aussi. Une fillette sur une balançoire, toute seule, au milieu du vide, au milieu du blanc. Elle observe le vide, il lui semble si vaste, elle aimerait l'explorer. Mais elle a peur, elle craint ne jamais toucher terre, si elle descend.
Le vent qui fait voler ses cheveux semble venir de partout, mais aussi de nulle part. C'est un choix à faire, si elle reste, que peut-elle espérer de nouveau ? C'est vrai, elle s'ennuie, toute seule, au milieu du blanc. Elle a sauté.
C'est … Vert... Bleu... Rouge... Jaune... Rose... Elle sait maintenant, que Vie n'est rien sans Mort, que Blanc n'est rien sans Noir, et aussi que Paix n'est rien sans Guerre.
C'est un principe, comme une règle éternelle. Le jour vient toujours après la nuit. Car l'Homme n'est ni bien ni mal, il dépend seulement de son choix, qu'il soit bon ou mauvais. Et comme le monde est vaste, il ne tient qu'à nous de choisir une voie.
Texte libre inspiré de la sérigraphie Rougir de Françoise Pétrovitch, d'une élève du collège de Saint-Exupéry à Hellemmes
Il était une fois une femme qui voulait faire un gratin dauphinois. Elle prit une immense pomme de terre qui pourrait faire l’affaire pour le repas. La femme découpa l’aliment et mit tous les morceaux au four.
Comme le four chauffait, la pomme de terre se souda. Elle grimpa jusqu’à l’hélice qui est au fond du four, sauta dessus et s’y accrocha.
Il était une fois une femme qui voulait faire un gratin dauphinois. Elle prit une immense pomme de terre qui pourrait faire l’affaire pour le repas. La femme découpa l’aliment et mit tous les morceaux au four.
Comme le four chauffait, la pomme de terre se souda. Elle grimpa jusqu’à l’hélice qui est au fond du four, sauta dessus et s’y accrocha.
Pendant ce temps, un enfant qui jouait avec un hélicoptère télécommandé passa devant le four. Le pilote en lego aperçut la pomme de terre en détresse. Il décida de lui venir en aide. Il appela en renfort le camion avec sa grande échelle. Le four fut ouvert et la pomme de terre put monter sur le camion qui l’emmena dans la salle de bain. L’hélicoptère les suivit puis il hélitreuilla la rescapée.
Bien à l’abri dans un coin, la pomme de terre remercia ses sauveteurs puis l’hélicoptère s’éloigna.
Elève de 6ème de la Cité scolaire Dupleix de Landrecies.
Histoire inspirée de l'oeuvre d'Elodie Merland, Abandonnons-nous à la pomme de terre, 2009, photographie numérique.
Cette pomme de terre s'appelait Jilbert et son bateau s'appelait le Blackterre. Il ressemblait à une pomme de terre. Il naviguait sur tous les océans. Un jour de tempête, il s'échoua sur une île.
Quand il se réveilla, il se demanda où il était.
Cette pomme de terre s'appelait Jilbert et son bateau s'appelait le Blackterre. Il ressemblait à une pomme de terre. Il naviguait sur tous les océans. Un jour de tempête, il s'échoua sur une île.
Quand il se réveilla, il se demanda où il était.
Il rencontra un ermite qui était autrefois pirate lui aussi. L' homme lui parla d' une carte au trésor. Un poireau entendit la conversation et décida à son tour de chercher le trésor, mais il n 'avait pas la carte.
Un bouillon cube entendit aussi la conversation de Jilbert. Alors il se proposa de l 'aider, contrairement au poireau. L'ancien pirate, Jilbert et le bouillon cube partirent à la recherche du trésor mais ils n 'avaient pas les moyens de se déplacer. Alors ils confectionnèrent une barque avec un bambou. Le bouillon-cube aida Jilbert qui tomba amoureux de lui .Tous trois prirent la mer ensemble.
Ils accostèrent sur une plage. Mais tout à coup un enfant attrapa le bouillon cube et le plongea... dans la baignoire où il avait préparé un bouillon géant. Puis il s’empara du poireau…
Jilbert et la pomme de terre, adossés au mur, savaient que leur dernière heure était venue !
Elève de 6ème de la Cité scolaire Dupleix de Landrecies.
Histoire inspirée de l'oeuvre d'Elodie Merland, Abandonnons-nous à la pomme de terre, 2009, photographie numérique.
Le 21 décembre 2012, deux pommes de terre, nommées Fish et Chips, voulurent partirent en voyage. Elles sautèrent dans le sac de Tom, l'enfant de la maison, qui se rendait en sortie scolaire à Canterbury. Un petit trou dans le sac leur permettrait de voir le paysage.
Il était 5h30 quand les enfants montèrent dans le bus à Landrecies. Le voyage fut long jusqu'à Calais. Fish et Chips furent émerveillées quand elles virent toutes les lumières de l'Eurotunnel, mais le grand wagon dans lequel s'enfonça le bus les effraya.
Le 21 décembre 2012, deux pommes de terre, nommées Fish et Chips, voulurent partirent en voyage. Elles sautèrent dans le sac de Tom, l'enfant de la maison, qui se rendait en sortie scolaire à Canterbury. Un petit trou dans le sac leur permettrait de voir le paysage.
Il était 5h30 quand les enfants montèrent dans le bus à Landrecies. Le voyage fut long jusqu'à Calais. Fish et Chips furent émerveillées quand elles virent toutes les lumières de l'Eurotunnel, mais le grand wagon dans lequel s'enfonça le bus les effraya.
Tout à coup elles ressentirent une violente secousse. Tom venait de se précipiter vers un hublot. A l'extérieur la lumière diminuait de plus en plus. Une nouvelle secousse. Les enfants s'étaient assis pour manger.
Trente minutes plus tard, les enfants remontèrent dans le bus. Alors ce fut l'arrivée à Folkestone, puis à Canterbury.
Le trajet vers le centre ville fut agité pour Fish et Chips, car Tom n'arrêtait pas de sauter dans les flaques d'eau. Enfin un peu de calme...
Peu de temps après, nos deux amies trouvèrent qu'il y avait comme une odeur de fin du monde. On était dans le musée des Contes de Canterbury. Elles apprécièrent beaucoup l'histoire des hommes qui cherchent la mort et la trouvent.
Quand les contes furent finis, on se dirigea vers la cathédrale. Avis de tempête! Que de vent et de pluie ! Durant la visite, Fish et Chips eurent froid dans le dos en entendant le récit de l'assassinat de Thomas Beckett dans la cathédrale.
Après toutes ces émotions, le professeur annonça que c'était l'heure du shopping. Tout le monde se rendit dans un grand magasin. A l'approche de Noël, il y avait toutes sortes d'objets qui tentaient les élèves. Après divers achats, les enfants montèrent au deuxième étage où se trouvaient les toilettes.
Un ultime choc et les deux pommes de terres furent éjectées du sac. Sur le sol, elles manquèrent plusieurs fois d’être écrasées par les élèves. Puis ce fut le silence. Un silence profond et reposant.
Mais soudain la porte s'ouvrit. Dans un bruit d'enfer, un monstre blanc dirigé par une femme pénétra dans la pièce. Impossible de s'échapper ! C'était la fin ! Chips fut dévorée par la machine sous les yeux de Fish, impuissante.
De retour dans le hall du magasin, Tom se rendit compte qu'il n'avait plus son appareil photo. Il remonta aux toilettes où il le trouva sur le sol. Comme il se penchait pour le ramasser, il aperçut un peu plus loin, contre le mur, une... pomme de terre ! Mais comment était-elle arrivée là ?
Elève de 6ème de la Cité scolaire Dupleix de Landrecies.
Histoire inspirée de l'oeuvre d'Elodie Merland, Abandonnons-nous à la pomme de terre, 2009, photographie numérique.
Tout commence par un plant de pomme de terre aux fleurs rouges. Après quelques mois passés sous terre, le plant fut récolté. Ensuite on mit la pomme de terre dans le noir pendant trois mois. Un jour de pleine Lune, la pomme de terre fut attrapée par un cuisinier qui l'emmena dans une cuisine.
Au moment où on allait la couper en rondelles, de la soupe lui tomba dessus ! Et vous connaissez certainement la légende, il ne faut pas toucher de soupe à la Pleine Lune ! D'un seul coup elle se retrouva vivante !!! Alors elle se leva et esquiva le coup de couteau.
Tout commence par un plant de pomme de terre aux fleurs rouges. Après quelques mois passés sous terre, le plant fut récolté. Ensuite on mit la pomme de terre dans le noir pendant trois mois. Un jour de pleine Lune, la pomme de terre fut attrapée par un cuisinier qui l'emmena dans une cuisine.
Au moment où on allait la couper en rondelles, de la soupe lui tomba dessus ! Et vous connaissez certainement la légende, il ne faut pas toucher de soupe à la Pleine Lune ! D'un seul coup elle se retrouva vivante !!! Alors elle se leva et esquiva le coup de couteau.
Elle passa entre les casseroles. A chaque fois qu'elle se trouvait à coté d'un cuisinier, il essayait de l'attraper. Au total aucun cuisinier n'y arriva, sauf un petit garçon. Mais dès qu'il la toucha, il reçut de l’électricité dans les doigts. Au bout du compte elle tomba sur un savon puis glissa et finit par rouler jusqu'au moment où elle percuta un coin de la salle de bain .
Elle cherchait un endroit pour se cacher quand un rayon de soleil l’illumina. Ses bras et ses jambes disparurent. Elle resta là debout dans un angle de la baignoire, et on dit qu'elle s'y trouve toujours.
Elève de 6ème de la Cité scolaire Dupleix de Landrecies.
Histoire inspirée de l'oeuvre d'Elodie Merland, Abandonnons-nous à la pomme de terre, 2009, photographie numérique.
Attention les visuels au sein de la collection ne sont pas libres de droit !