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Accueillez des œuvres d’art à la maison, au bureau ou à l’école. Choisissez parmi + de 1 400 œuvres (peintures, photos, estampes…) à l’artothèque Hauts-de-France

LA TENDRESSE DU COUREUR DE FOND

Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Geneviève Hergott a rapidement délaissé la toile, qu'elle trouve trop raide pour se tourner vers le papier, une matière plus souple et charnelle, propice aux pliages et manipulations, qui deviendra son support de prédilection. C'est d'ailleurs à travers le papier tressé qu'elle commence par développer sa pratique. Depuis toute petite, l'artiste affectionne les tissus et conserve un souvenir ému des rideaux chez ses grands-parents, dont les motifs et ondulations deviendront une riche source d'inspiration. Pratiquant divers médias, elle privilégie depuis plusieurs années le dessin. Sous la mine de ses crayons, les traits se croisent et se superposent, telle la trame du tissu pour faire naître tantôt des représentations figuratives, tantôt des formes abstraites qui vibrent au rythme des lignes et répétitions sans fin. Le dessin s'y trace comme une autre forme d'écriture.

L'artiste puise dans le quotidien, ses souvenirs et son imaginaire, matière à dessiner. Elle aime le travail en série qui lui permet d'étirer son sujet et d'en explorer toutes les facettes, à l'image de sa galerie de portraits, débutée en 2014, comme autant de personnes réelles ou fantasmées aux caractères différents. Dans un jeu de superpositions, recouvrements et entrelacements, la forme semble surgir du chaos, la clarté naît de l’obscurité et la présence se mêle à l'effacement.  Avec une grande économie de moyens, Geneviève Hergott travaille sur les notions d'apparition, de sidération et d'impermanence. L’artiste aime avant tous les crayons de couleurs pour leur simplicité d’usage ainsi que leur côté « enfantin » et fragile. Cette spontanéité et apparente naïveté du trait sont ce qui la touche particulièrement : « le dessin permet une intimité très forte qu’on ne retrouve pas chez d’autres médiums. Quand je contemple un dessin, j’ai le sentiment d’être juste derrière l’épaule de son créateur ! »

Pour son exposition à l'inventaire, proposée dans le cadre du Printemps du dessin autour de la thématique du sport, l'artiste s'est intéressée au coureur de fond : un effort solitaire au long cours qui n'est pas sans rappeler une certaine endurance de la dessinatrice devant la feuille blanche. Il y est aussi question de souffle, cet air qui met en mouvement et nous rend vivant. Que l'on soit sportif, joueur, faisant partie d’un groupe de coureurs, de supporteurs ou de simples spectateurs, on respire le même air !

A travers une série de dessins, débutée il y a une dizaine d’années, des corps et des visages s’assemblent et se complètent comme les pièces d’un grand puzzle, respirant et irradiant leur énergie individuelle et collective pour former une grande fresque vivante. Accompagnant ces dessins, d’autres motifs plus abstraits rendent compte de la dynamique des corps et des cœurs, tels cet électrocardiogramme se lisant comme un paysage qui défile, ou ces ondulations évoquant les chronophotographies d’Etienne-Jules Marey.

Exposition visible du 5 mai au 16 juillet. – Vernissage en présence de l’artiste le vendredi 3 mai à partir de 18h30

Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 5 mai, 2 juin et 7 juillet de 14h30 à 19h.
Entrée libre à l’inventaire, 144 rue Faidherbe, 59260 Hellemmes–Lille

Visuel ci-dessus : Geneviève Hergott, sans titre, dessin, 2014

 

 

PORTRAITS DE FAMILLE

A travers cette série de seize photographies, Justine Pillon a souhaité immortaliser l’intérieur de deux maisons, toutes deux fortement chargées d’affects pour l’artiste. Elle utilise pour cela un cadrage frontal, faisant référence aux portraits en pieds, d’où s’extraient des scènes de décors quotidiens. Chambres à couchers, salle à manger, bureaux, cuisines, il se dégage de ces espaces domestiques des motifs générés par les vides présents entre les différents objets, rendant compte de leurs interactions, mais aussi de la personnalité, voire de la psychologie de leurs occupants.  Pour l’artiste, si les meubles et leur mise en scène, témoignent assurément d’un mode d’habiter, c’est aussi toute une vie qui se révèle sous nos yeux, non sans nous interroger :  est-ce l’homme qui façonne l’espace ou est-ce l’espace qui le façonne ?

Riche d’une double formation en art et en design d’espace,  Justine Pillon déploie dans sa pratique des installations avec des objets ou sculptures dont l’unique fonction est de générer un sentiment de familiarité et une somme d’associations libres. A l’image des artistes qu’elle affectionne (Franz West, Fischli & Weiss, Boltanski…), elle puise dans sa mythologie personnelle des situations, des motifs, et un goût immodéré pour l’insolite.

Au côté de la série de photographies est présenté Dess(e)ins, un recueil de 99 collages, réalisés entre 2015 et 2017. A partir d’objet assemblés, tirés de catalogues ou de magazines, Justine Pillon s’est constitué un atlas de formes lui permettant de penser la sculpture. Ces hybrides absurdes, simulacres d’objets fonctionnels nous renvoient aux définitions même des objets qui nous entourent. C’est parce qu’il possède une assise, des pieds et un dossier, qu’un objet est considéré comme chaise, ajoutez-lui des accoudoirs et il devient fauteuil !

Exposition visible du 8 mars au 30 avril. – Vernissage le 8 mars en présence de l’artiste à partir de 18h 30. Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 10 mars et 11 avril de 14h30 à 19h. Entrée libre à l’inventaire, 144 rue Faidherbe, 59260 Hellemmes–Lille. 

Visuel ci-dessus : © Justine Pillon

 

 

LES OBJETS D'ELOCQUES

Depuis 2015, l’inventaire, artothèque Hauts-de-France développe des résidences d’artistes au sein du quartier de la Chapelle d’Elocques à Hellemmes, une cité ouvrière construite au début du 20eme siècle. Ces actions, menées en lien avec plusieurs acteurs locaux, s'inscrivent dans l'échange et la participation des habitants pour donner naissance à des projets collectifs, facteurs d’ouverture culturelle et de mieux vivre ensemble.

En 2020, face à l’important projet de réhabilitation engagé à la Chapelle d’Elocques, nous avons souhaité accompagner la mutation du site par un travail mémoriel afin que la transformation du bâti n’entraine pas la disparition d’un patrimoine. Après avoir fait appel à la cinéaste Camille Gallard et la chorégraphe Sabine Anciant, pour rendre compte de ce qui se joue dans le quotidien bouleversé des habitants, nous avons convié Tim Defleur et Arthur Lenglin, du studio Aequo design, à poursuivre ce travail en 2023, en l’abordant sous l’angle de l’objet. L’objet pour se souvenir, s'approprier son nouveau cadre de vie, mais aussi être attentif à son environnement en réfléchissant aux notions de ré emploi et de recyclage. Dans cette perspective , Tim et Arthur sont allés à la rencontre des locataires directement impactés par les travaux, des élèves de l’école maternelle Dombrowski ainsi que des jeunes du centre Akado, situés au cœur du quartier, pour éprouver le design comme moyen de transformation de son environnement et expérimenter d'autres façons de fabriquer.

Les multiples rencontres et ateliers ont donné naissance à une grande diversité de création d’objets, parfois surprenants, poétiques drôles… 100% spontanés et résolument uniques, dont nous vous invitons à découvrir une sélection au sein de cette exposition. L’ensemble des pièces est visible sur le catalogue édité à cette occasion. 

Exposition visible du 5 novembre 2023 au 9 janvier 2024. Vernissage le vendredi 3 novembre  à 18h30. Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 5 novembre et 3 décembre de 14h30 à 19h00. Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Ce projet a été réalisé dans le cadre d’un Contrat Politique de la Ville avec le soutien de l’Etat, la Direction Régional des Affaires culturelle des Hauts-de-France, la ville d’Hellemmes ainsi que du Centre Communal d’Action Sociale de Hellemmes.

Visuel ci-dessus : © studio b.Helle

 

Temps fort autour de l’exposition

Atelier objet totem 

Dimanche 5 novembre, en écho à l’exposition Les objets d’Elocques autour des pièces créées par les habitants du quartier et Aequo design, petits et grands sont invités à revisiter les créations sous le prisme de la gravure. Empreintes, combinaisons de formes, jeux de couleurs, superpositions… Quel nouvel objet allez-vous inventer et rapporter comme souvenir ? 

Atelier gratuit le 5 novembre, ouvert à tous publics, en continu de 15h30 à 17h30 (durée 30 min) à l’inventaire, 144 rue Faidherbe, Hellemmes

Inscription conseillée sur Hello Asso.

Par téléphone au 03 20 04 88 12  ou par mail via [email protected]

 

 

 

 

LE JEU EN VAUT LA CHANDELLE

L’inventaire s’associe à l’école d’art de douai pour présenter une sélection de bougeoirs et chandeliers, distingués dans le cadre d’Expression terre, prix de céramique de petite forme 2022. Réalisées par des créateurs français et étrangers, ces pièces tantôt poétiques, tantôt militantes ou encore ludiques témoignent de l’inventivité et vitalité de la céramique contemporaine, à la croisée des arts plastiques, du design et de la pratique artisanale.  Bien davantage qu’une source lumineuse de dépannage, ces objets à la fois utilitaires et décoratifs, créent de multiples jeux d’ombre et de lumière, propices à la contemplation, la convivialité et au bien-être. Ils participent au développement de notre sensibilité esthétique et nous incitent à poser un autre regard sur nos usages, nos émotions et notre environnement. Cette exposition, qui sera ensuite présentée au Louvre-Lens autour des 53 pièces lauréates, est proposée à l’inventaire dans le cadre de la France Design Week pour célébrer le design dans toute la France. Dans la continuité de notre collection Complément d’objet, trois céramiques rejoindront le fonds de l’artothèque pour être proposées au prêt à l’issue de la dernière exposition.

Exposition visible du 10 septembre au 31 octobre 2023. Vernissage le vendredi 8 septembre à 18h30. Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 10 septembre et 8 octobre de 14h30 à 19h00. Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Visuel ci-dessus : Bougeoir de Lana Ruellan - © EAD

 

Temps fort autour de l'exposition 

A emporter chez soi !

En écho à l’exposition, la collection Complément d’Objet, destinée à sensibiliser les publics à la pratique de designers autour d'objets du quotidien, s’enrichit de nouvelles pièces autour de bougeoirs et chandeliers. Entre objets édités et pièces uniques, ces créations relèvent d’une grande diversité de disciplines et de matériaux : travail de la céramique, du métal, du verre, impression en 3D…

Tous ces objets qui portent l’empreinte de leur créateur, font rimer artisanat et modernité, innovation et poésie. Ces nouvelles pièces seront ouvertes au prêt à compter du 8 octobre 2023.

 

Atelier créatif pour petits et grands

Dimanche 8 octobre de 16h à 17h30, à votre tour de créer un bougeoir en argile sans cuisson.

Atelier à partir de 6 ans / 12€ par participant.

Sur inscription au 03 20 04 88 12 /[email protected]

 

 

 

 

 

 

FRAGMENTS D'HISTOIRES

Début 2022, nous avons convié la cinéaste Camille Gallard à une nouvelle résidence de création sur le territoire d’Hellemmes. Pour cette seconde action avec elle, c’est le projet de réhabilitation engagé à la Chapelle d’Elocques qui a retenu notre attention. Depuis 2020, les habitants de ce quartier sont confrontés à d’importants travaux qui bouleversent leur quotidien et dessinent un nouveau futur. Avec les démolitions et autres transformations, c’est toute une histoire de la Chapelle d’Elocques qui se réécrit et parfois aussi s’efface. Dans ce contexte, il nous a semblé important d’accompagner la mutation du site par un travail mémoriel en gardant un témoignage de vie des résidents dont plusieurs sont nés dans ces logements.

Pour ce projet, Camille Gallard a souhaité faire appel à la chorégraphe Sabine Anciant et au compositeur Adrien Fontaine. Camille et Sabine sont allées à la rencontre des habitants pour recueillir leurs paroles et émotions avec l’idée de rendre compte de ce qui se joue dans ces changements à travers les multiples déplacements et mouvements : de lieux, d’espaces, de cartons, de temporalité, entre le passé et l’avenir, l’ancien et le nouveau…

Face à cette réhabilitation, comment se préparer à partir et à revenir, que choisit-on de quitter ou de garder ? Que décide-t-on d’oublier ou de garder dans le souvenir ?

De toutes ces questions, échanges et rencontres très riches avec les habitants est née une floraison de créations :

  • une vidéo de recherches : Fragments d’histoires, la Chapelle d’Elocques
  • deux installations photographiques : "A un fil", "murs-murs"
  • une installation sonore : « Fragments de discours »,
  • une performance solo de Sabine Anciant et une performance, Ailleurs…, avec le collectif La Turbulente et la participation d’Adrien Fontaine au son.  
  • une œuvre photographique Réhabilitation #1# qui a rejoint la collection de l’inventaire.
  • et enfin un petit livre : Fragments d’histoires, la Chapelle d’Elocques

L’ensemble de ces créations a été présenté les 13 et 14 mai 2023 à la Maison du projet au cœur du quartier, puis du 4 juin au 25 juillet à l’inventaire, artothèque Hauts-de-France.

Temps fort autour de l’exposition 

Dimanche 4 juin :

  • 16h30 : « Ailleurs », performance dansée de Sabine Anciant avec le collectif La Turbulente, dans l’espace vert de l’îlot Dewas
  • 17h :  Projection de la vidéo de recherches réalisée par Camille Gallard dans la salle Oudart (durée 54 min).

Retour en images sur la performence de Sabine Anciant et du collectif la Turbulente le 4 juin 

Dimanche 2 juillet de 16h à 17h30 : Atelier de pratique du cyanotype, autour de photos anciennes de la Chapelle d’Elocques – à partir de 4 ans / 15€ par participant sur inscription auprès de Hello asso.

 Visuel ci-dessus : Camille Gallard, Réhabilitation#1#, photographie, 2022

 

 

MONDES FRAGILES

Réalisé entre 2020 et 2022, l’ensemble des carnets de Bonnie Colin, remplis de pages dessinées au pastel à l’huile ou à l’aquarelle forme une œuvre poétique et intime, devenue au fil du temps comme une sorte d’écriture et de respiration entre les différentes pratiques de l’artiste. Pendant un peu plus de 10 ans, le travail de Bonnie Colin s’est essentiellement tourné - faute d’espace – vers le support papier et notamment dans les pages de carnets de petite taille. Le format, impliquant à la fois une économie et une concentration d’énergie, a imposé presque naturellement une valeur essentielle au geste. La main parle, le trait se fait furtif, frémissant, fort ou délicat, il transpose l’émotion, devient une langue, une musique, le point essentiel du récit. Par essence nomade, le carnet, aspire à une certaine légèreté et spontanéité. La simple obligation de « tourner la page » et de passer à autre chose, recommencer sans cesse ou continuer, essayer, rater, tenter… et malgré tout accepter de laisser une trace de ce processus, confère au carnet une place particulière. Le simple fait de pouvoir transporter au plus près de soi ce qu’il y a de plus profond, de plus personnel et confidentiel, donne à cet objet une valeur presque fétiche. Dans un monde ou les murs sont devenus virtuels et ont entrainé la banalisation de l’image, ces carnets sur supports délicats, qui se referment comme pour protéger leur contenu, représentent un témoignage précieux et fragile de notre époque. La nature et ses vastes étendues, propice au calme et l’introspection y occupe une place centrale, sans doute depuis que Bonnie Colin a quitté la foule parisienne pour les bords de Loire et ses paysages changeants au gré des variations du fleuve et de la lumière

Dans la continuité de ses paysages minimalistes dessinés à l’aquarelle ou au pastel à l’huile, Bonnie Colin explore avec la peinture une autre façon d’appréhender l’espace et d’entrer dans la matière. On y retrouve le geste tant exploré dans les carnets : parfois caressant, à d’autres moments plus tranchants.  Ici le trait s’étire en larges aplats de couleurs aux délicates variations entre ombre et lumière, équilibre et tension. « Peindre ça n’est pas exprimer ou représenter mais rechercher ».

Avec la sculpture, il est toujours question de fragilité et d’espace. Cette dernière s’est imposé à l’artiste comme un trait d’union entre le dessin et la peinture. Un passage nécessaire pour permettre à l’artiste  de prendre d’autres directions dans son travail. Le papier du carnet tant aimé, le toucher, la fragilité de celui-ci l’ont rapidement amené vers le choix du carton comme médium.

Cette exposition est présentée dans le cadre du Printemps du dessin, manifestation nationale qui célèbre le dessin contemporain partout en France du 20 mars au 21 juin.

Mondes Fragiles,  autour des œuvres de Bonnie Colin, du 2 avril au 30 mai 2023. Vernissage en présence de l’artiste, le vendredi 31 mars à 18h30.

Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 02 avril et 07 mai de 14h30 à 19h.
Entrée libre au 144 rue Faidherbe, 59260 Hellemmes –Lille.

Ateliers autour de l’exposition les dimanche 2 avril  et 7 mai de 16h à 17h30 sur inscription auprès de Hello asso : 

  • 2 avril : Paysages à l’aquarelle – à partir de 4 ans – 10€ par participant   
  • 7 mail : Carnet de dessins – à partir de 6 ans - 15€ par participant

Visuel ci-dessus: oeuvre de Bonnie Colin, Premières Genèses 1, techniques mixtes, 2019

 

 

PENDANT CE TEMPS, DANS LE NORD DE L'ANGLETERRE...

Présenté en 2021, au Festival Circulation(s), de la jeune photographie européenne, le travail de Bobby Beasley documente son quotidien, sa famille, les gens qui l’entourent, les endroits qu’il aime et les situations qui l’amusent. Photographe autodidacte, Bobby Beasley  travaille en parallèle dans la boutique de vêtements vintage gérée par ses parents à Hull. Une grande partie de sa production est ainsi lié à sa propre vie de commerçant dans le Nord de l’Angleterre à travers des photographies inspirées de rencontres fortuites, saisies sur son lieu de travail, chez ses parents ou dans la rue.

Réalisées tout au long de l’année 2020, les photographies exposées à l’inventaire sont issues de la série Roughly 1.000 Miles per Hour, alors que la planète traversait une crise sanitaire inédite et que tout semblait étrangement déformé. Avec l’étonnement comme moteur photographique, Bobby Beasley s’attache à saisir les plaisirs simples de la vie et les  situations inhabituelles liées à cette période. Il fait le choix d’utiliser des flashs puissants, des optiques déformantes, des cadrages décalés conférant à ses clichés une touche surréaliste qui sied bien à l’atmosphère bizarre de cette époque : les êtres et les objets apparaissent comme suspendus à un temps indéfinissable. 

Le titre de la série s’est imposé à l’artiste tandis qu’il sélectionnait les photos à exposer pour le festival Circulation(s). Il s’est souvenu d’une discussion avec son père au sujet de la pandémie, lui expliquant : « Nous sommes tous debout sur un rocher qui tourne à environ 1000 miles par heure. Nous tournons autour d’une énorme boule de feu dans un univers infini ». Une façon comme une autre de remettre les choses en perspective !

C’est donc tout en légèreté, avec des couleurs flamboyantes et non sans humour que le photographe fait le choix d’immortaliser une soupe de tomate à la renverse, ses parents posant durant une séance de jardinage, son père plongé dans une carte routière ou encore sa mère cherchant la bonne place pour le bouquet de tulipes fraichement mise en vase…sans oublier Spike, le fidèle fox terrier de ses parents qui accompagne tous ces moments de vie !

Exposition visible du 5 janvier au 28 mars 2023. Vernissage le 3 février à partir de 18h 30. 

Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 05 février et 05 mars de 14h30 à 19h.
Entrée libre au 144 rue Faidherbe, 59260 Hellemmes –Lille.

visuel ci-dessus : Bobby Beasley, sans titre, photographie, 2020

 

EXPOSITION/VENTE

Depuis 2008, Matild Gros et Clothilde Staës  travaillent côte à côte et fabriquent des images en gravure. Les deux artistes envisagent l’art imprimé comme un vaste terrain de jeux, ouvert à une grande liberté d’expression. Matild conçoit la gravure comme une perpétuelle exploration à la recherche de la matière, de couleurs ou d’un trait. Clothilde, elle,  apprécie avant tout dans la gravure, sa capacité à transposer ses dessins de manière complètement artisanale. « A chaque instant je peux intervenir, fabriquer une couleur, frotter une plaque, ajouter un papier, l’enlever, recommencer…»

Matild et Clothilde travaillent aujourd’hui en Ardèche, véritable source d’inspiration de leurs délicates créations.

Pour cette exposition, elles ont choisi une liste d’une dizaine de mots, comme terreau commun sur lequel imaginer des images personnelles en linogravure et eau-forte. Après avoir imprimé des aplats de linoléum  et des motifs en noir et blanc, Matild  a découpé des formes afin de créer de nouvelles compositions, éditées ensuite en risographie pour conserver les tons fluorescents. De son côté, Clothilde a travaillé une série de petites gravures comme des scénettes où la nature, les animaux et les personnages s’entrecroisent. Dans un va-et-vient réjouissant entre les techniques, les mots et les gravures, l’ensemble des pièces exposées tisse un récit énigmatique et invite les spectateur.trices à inventer leurs propres histoires.

Exposition visible du 6 novembre au 24 janvier 2023 – Vernissage en présence de Matild Gros le 4 novembre à 18h30.

Boutique pop-up autour des artistes pour vos emplettes de Noël.

Ouvert tous les mardis de 16h à 20h ainsi que les dimanches 6 novembre, 4 décembre et 8 janvier de 14h30 à 19h. En raison des congés de fin d’année, l’inventaire sera fermé le mardi 27 décembre.

Entrée libre au 144 rue Faidherbe, 59260 Hellemmes –Lille.

 

 

C'EST EXTRA !

Pour les 50 ans de la maison d’édition R.L.D, lieu de recherche et de création autour de l’estampe, l'inventaire a choisi de mettre à l'honneur le travail de 7 artistes aux univers complémentaires et au vocabulaire graphique propre. Réunis autour de l’exposition " C’est Extra ! ", cette réjouissante carte blanche donnée à l’inventaire, présente les œuvres de Nathalie Du Pasquier, Pierre Charpin, Atelier Bingo, Sabine Finkenauer, Philippe Weisbecker, Nigel Peake et Damien Poulain

A la frontière de l’art contemporain, du design, du graphisme ou de l’illustration, ces artistes explorent, avec une grande liberté et non sans malice, le jeu des formes élémentaires, des lignes pures, des couleurs vives, des constructions et combinaisons multiples offertes par l’impression en série à la surface du papier.

Leurs œuvres qui résultent des dernières années de résidences dans les ateliers de RLD, sont aussi pour la plupart le fruit d’une collaboration avec le studio Fotokino à Marseille. Dans un fructueux va et vient entre les deux structures et les artistes, ce partenariat a permis à ces artistes d’expérimenter de nouveaux processus de création autour de la gravure ou de la lithographie, apportant une vision renouvelée de ces techniques ancestrales. 

L’exposition est aussi l’occasion, dans le cadre de France Design week 2022, de dévoiler un autre aspect de la création de designers, tel Pierre Charpin avec des estampes qu’il a imaginées en parallèle à sa pratique du dessin appliqué au projet ou à l’objet. Tout comme les gravures de l’iconique Nathalie Du Pasquier, cofondatrice du mouvement Memphis, qui a très tôt développé son propre travail plastique.

En parallèle de cette exposition et en écho à France Design Week, l’inventaire présentera plusieurs volumes de Aequo design issus de leurs expérimentations autour de la brique. Soucieux de revaloriser un matériau qui occupe une place privilégiée dans le patrimoine industriel du Nord, le studio Aequo a développé tout un travail et imaginé des objets autour de cette matière première qui les inspire particulièrement !

Formé par les designers Tim Defleur et Arthur Lenglin, Aequo aborde le design avec une approche territoriale. Ce dernier peut être défini comme une démarche créative dont la source est le territoire duquel elle émane. Ses richesses, qu’elles soient matérielles, culturelles, historiques ou encore géologique, sont le point de départ systématique de la création. Au-delà de sa valeur esthétique ou fonctionnelle, l’objet devient le support narratif de ces sources d’inspiration ancrées localement, devenant le témoin d’un patrimoine donné.

Exposition visible du 11 septembre au 2 novembre 2022. Ouvert tous les mardis de 16h00 à 20h00 ainsi que le dimanches 11 septembre de 14h30 à 19h00 et 9 octobre de 14h30 à 19h00. Exceptionnellement dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine ainsi que les Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes dans le Nord, l’inventaire sera également ouvert le dimanche 18 septembre de 15h à 18h ainsi que le 9 octobre de 10h à 12h.

Visuel ci-dessus, ©edition_nathalie_du_pasquier, impression pigmentaire originale, 70 x 100 cm, 2021

 

 

 

Aux Arbres ! Programme 2022

À l’heure changement climatique et des enjeux environnementaux, " Aux arbres ! Programme 2022 " s’intéresse aux relations que l’humanité entretient avec la Terre et la nécessité de reconsidérer sa place dans le vivant. L’artothèque l’inventaire a choisi de mettre à l'honneur les projets du Nouveau Ministère de l’Agriculture, fondé en 2016 par les artistes Suzanne Husky et Stéphanie Sagot, afin d'engager la transformation qui s'impose. Seront présentés leur dessin " Aux arbres ! " qui illustre l'écotopie du Nouveau Ministère ainsi que la vidéo " Manifeste pour une agriculture de l'amour " dans laquelle les artistes ont demandé à l’ingénieur agronome Hervé Covès quel serait son programme s’il était ministre de l’agriculture. En écho aux réflexions qui animent le travail de de Suzanne Husky et Stéphanie Sagot, seront également exposés des céramiques de Lana Ruellan, qui dénonce notamment les dangers de la monoculture du bananier aux Antilles, ainsi que des travaux d'élèves de l'école Jean Jaurès, associée au projet.

Dimanche 26 juin de 14h30 à 19h, le public est convié à un temps fort festif autour de différents ateliers et rencontres pour enrichir notre sensibilité au vivant :

- Un atelier de cuisine végétale avec l’association Les Sens du goût, à la découverte d’une cuisine gourmande autour de l’utilisation de fleurs et plantes sauvages dans des recettes simples et de saison. S’en suivra un goûter autour des mets préparés. Atelier de 14h30 à 16h30, sur inscription au 03 20 04 88 12 ou [email protected].

- Un atelier de fabrication d’oyas avec l’association Hellemmes Zéro déchet, à partir de récupération de pots en terre cuite pour apprendre à irriguer la terre de nos plantations. Atelier en continu de 14h30 à 16h30 sans inscription.

- Une lecture poétique et musicale avec les élèves de l’école primaire Jean Jaurès autour d'une sélection de textes des artistes Marinette Cueco, Etel Adnan et Richard Powers, qui nous parlent de cette intimité avec la nature. Cette lecture, réalisée avec la complicité de la compagnie Séditieuse sera ponctuée des sonorités du groupe Dicopspelemannslag. Lecture de 18h à 19h.

En continu, de 14h30 à 18h, le public pourra profiter :

  • De la diffusion de la vidéo « Manifeste pour une agriculture de l’amour » par l’ingénieur agronome Hervé Covès.
  • Un troc de graines et plantes
  • Des jeux créatifs autour d’origamis, tampons, coloriage…
  • De l’inauguration des cabanes à oiseaux installées dans l’espace vert de l’îlot Dewas.

Cette fête permettra également de réactiver les structures modulables conçues avec le collectif de designer Faubourg 132. Elle bénéficie du soutien de la ville d’Hellemmes et Lille 3000 dans la cadre d’Utopia, ainsi que de l’ALFPH dans le cadre d’un projet d’initiative Citoyenne. 

Exposition visible du 12 juin au 26 juillet 2022, tous les mardis de 16h00 à 20h00, ainsi que les dimanches 12 et 26 juin puis 10 juillet 2022 de 14h30 à 19h00. Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

 

 

 

EMANATA, OEUVRES D'ART IMPRIME

A l’occasion de  « BD 2020, l’année de la bande dessinée », le Ministère de la Culture a confié à des auteurs de bande dessinée et à des artistes la création d’estampes. Au croisement de la bande dessinée, du romain graphique, de l’art contemporain et de l’illustration, leurs oeuvres témoignent d’une diversité des écritures graphiques, d’une sensibilité commune pour le trait à la base du dessin, d’un imaginaire foisonnant et de sources d’inspirations multiples. Privilégiant majoritairement une case unique et « silencieuse », leurs œuvres n’en sont pas moins narratives avec souvent plusieurs sens de lecture permettant au regardeur d’imaginer, à sa guise, le récit qui se joue devant lui.  

L’exposition Emanata présente les œuvres orginales des 10 artistes parmi les 12 lauréats de la commande nationale avec les estampes de Clément Charbonnier Bouet, Jérôme Dubois, Phlippe Dupuy, Camille Lavaud, Gabrielle Manglou, Amandine Meyer, Lisa Mouchet,Saehan Parc, Pierre La Police et Sammy Stein. Les oeuvres de Stéphane Blanquet et Loulou Picasso ayant déjà pris place sur les murs d’une entreprise !

Cette sélection rend compte de la pluralité des langages visuels en lien avec l’image et la bande dessinée mais aussi des techniques et des savoir-faire déployés en matière de lithographie, sérigraphie, taille douce, linogravure, impression typographique sur presse manuelle.

Dans la lignée de la précédente commande nationale Quotidien, cette seconde commande portée par le Cnap en partenariat avec l’Adra (Association de Développement et de Recherche sur les Artothèques) et la cité internationale de la BD vise à enrichir le patrimoine vivant des artothèques à travers leur collection qui circule de l’espace collectif vers celui de l’intime. Cette exposition s’inscrit dans le cadre du Printemps du dessin 2022 créé pour mettre en lumière les artistes dessinateurs. 

*Signes symboliques (traits de vitesse, gouttelettes de sueur, spirale d’étourdissement ou de folie, etc.) émanant d’un personnage pour manifester une émotion ou un mouvement. (Source : citebd.org)

Exposition visible du 03 avril au 03 juin 2022, les mardis de 16h à 20h, ainsi que le dimanche 3 avril et samedi 7 mai de 14h30 à 19h. Entrée libre à l'inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Visuel ci-dessus : Lisa Mouchet, Trop d'indices, sérigraphie, 2021

 

 

AH, CA IRA !

Exposition « Ah, ca ira ! » avec les œuvres du collectif Le-noyau qui rassemble les artistes Alain Bernardini, Véronique Boudier, Frédéric Héritier,  Véronique Hubert, Valérie Jouve et Roberto Martinez. Réuni autour du même engagement sur le devenir du monde, le collectif créé  les éditions « Le Noyau » qui prennent la forme de boîtes rassemblant des œuvres liées par un même sujet. L’inventaire qui possède la boîte Blanche autour de 6 photographies traitant du « paysage habité », est aujourd’hui heureuse de présenter La Boîte Rouge qui s’intéresse aux notions de démocratie, liberté, pouvoir et utopie. Le point de départ de cette nouvelle série de 6 oeuvres est la photographie de Frédéric Hériter avec comme tonalité, la couleur rouge : celle de la révolte, de la colère, symbole des luttes sociales et du communisme, mais aussi couleur de la passion et de l’intensité.

Produite et diffusée  avant l’arrivée de la pandémie qui a bouleversé nos vies, cette série résonne encore davantage dans le quotidien que nous connaissons depuis plusieurs mois…

Exposition visible du 06 février au 29 mars 2022. Ouverture tous les mardis de 16h00 à 20h00 ainsi que les dimanches 06 février et 06 mars 2022 de 14h30 à 19h00. Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Visuel ci-dessus : Alain Bernardini, sans titre - La boîte Rouge Le Noyau édition #3, photomontage, 2018

 

 

HAPPY NEW YEAR

En 2022, nous vous souhaitons des œuvres à vivre intensément 365 jours durant !
Au plaisir de vous accueillir pour vous présenter notre collection d’art contemporain à vivre au quotidien, soit à Hellemmes, soit chez nos partenaires sur le territoire. Prochains rendez-vous : le dimanche 6 février avec le collectif Le-noyau.

En 2022, nous vous souhaitons des œuvres à vivre intensément 365 jours durant !

Au plaisir de vous accueillir pour vous présenter notre collection d’art contemporain à vivre au quotidien, soit à Hellemmes, soit chez nos partenaires sur le territoire. Prochains rendez-vous : le dimanche 6 février avec le collectif Le-noyau.

Entrée libre tous les mardis de 16h à 20h et un dimanche par mois de 14h30 à 19h.

 

 

 

 

 

 

 

Toute l'équipe vous souhaite de belles fêtes de fin d'année !

L'artothèque sera fermée du 24 décembre au 2 janvier inclus.

Le service de prêt reprend à compter du mardi 4 janvier et vous accueille désormais tous les mardis de 16h à 20h ainsi qu'un dimanche par mois, sous réserve de l'évolution de la situation sanitaire qui nous conduit à adapter nos horaires.

 

 

 

 

 

DITES-LE AVEC DES FLEURS

« Récipient de nature et de formes diverses, le pique-fleurs se caractérise par des ouvertures ou des « goulots » destinés à maintenir en place les fleurs d’un bouquet. D’applique ou à poser, ce vase singulier constitue un support incontournable de l’art floral. Des bouquets les plus modestes aux compositions les plus élaborées, il recueille, rassemble, ordonne fleurs – coupées ou artificielles – feuillages et branchages. Le pique-fleurs se met au service de l’élément végétal. Il en recueille la fraîcheur évanescente. Il en souligne la beauté. Il en porte le message. Objet usuel ou œuvre d’ornement ; contenant fonctionnellement design ou symboliquement cultuel, à chauqe pique-fleurs ses espèces florales et ses usages ! »  Amélie Vidgrain, Directrice de l’école d’art de douai.

Promotrice d’une céramique inventive et protéiforme, l’ecole d’art de douai a invité potiers, céramistes, plasticiens, designers, artisans, makers…à réaliser un, deux ou trois pique-fleurs dans le cadre d’Expression terre, prix de céramique de petite forme. Pour cette quatrième édition qui valorise la création céramique contemporaine, ce sont 57 pièces de créateurs français et étrangers qui ont été sélectionnées et exposées à l’école d’art de douai puis au musée la Piscine à Roubaix. 

En cette fin d’année 2021, l’inventaire est heureuse de présenter une sélection de 20 pièces en résonnance avec sa collection, autour des propositions de : Clotilde Debain & Alice Fougeret, Elsa Alayse, Françoise Albinovanus, Valérie Ceulemans, Frédérique Dorthu, Lynn Frydman Kuhn, Sarah Guilloux, Nathalie Havet, Safia Hijos, Jérôme Hirson, Mélis Kolyozyan, Yuko Kuramatsu, Quentin Marais, Michèle Minière, Hélène Mougin, Charlotte Piraudeau, Isabelle Poupinel, Lana Ruellan, Anne Sevanton-Loeb, Nathalie  Sonnet.

Exposition visible du 24 octobre au 15 décembre 2021. Ouvert tous les mercredis de 13h00 à 19h00 ainsi que les dimanches 24 octobre, 7 novembre, 21 novembre et 5 décembre de 14h30 à 19h00. Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Lundi 15 novembre de 14h à 16h : présentation de l’exposition et atelier composition florale à partir d’épluchures de fuits pour les usagers du CCAS d’Hellemmes (inscription auprès du CCAS ou de l’inventaire) 

Visuel ci-dessus : Charlotte Piraudeau, Banquise, estampage et travail à la plaque porcelaine, émail, 2019
© école d'art de douai

 

 

AU CREUX DE NOS REGARDS

Chaque année, l’inventaire accueille des artistes en résidence de création participative en lien avec des habitants issus de deux quartiers classés en géographie prioritaire, à Hellemmes. 

En 2020, nous avons invité la cinéaste Camille Gallard à questionner la façon dont la présence artistique, déployée par l’inventaire au fil du temps, habite le quotidien de ces habitants et la nature des relations qu’ils ont noués avec les œuvres de l’artothèque. 

Cette résidence a donné lieu au  moyen-métrage "Au creux de nos regards", ainsi qu’à la réalisation de nombreux portraits d’habitants avec comme fil rouge l’envie d’interroger la trace laissée par les œuvres sur les personnes qui viennent à l’inventaire. Il s’agissait de photographier ou filmer ces rencontres entre la surface de la peau et les œuvres choisies, autour de photographies, sérigraphies, gravures, dessins ou peintures.  De cette façon, les œuvres choisies prennent littéralement corps avec leur regardeur. 

Après avoir présenté les portraits des habitants à l'inventaire de mai à juillet 2021, une projection du film "Au creux de nos regard" est organisée le dimanche 26 septembre à 16h à l'espace des Acacias (salle du Conseil privé), Place Hentgès, rue Roger Salengro à Hellemmes - Métro Hellemmes

La Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire instaure la mise en place du Pass sanitaire pour accéder à la salle de projection. Merci pour votre compréhension.

Visuel ci-dessus : Camille Gallard, Nicole, photographie, 2020

 

 

Cilck&Collect

Conformément aux dernières directives gouvernementales liées à la crise sanitaire et dans un effort commun pour limiter la propagation du coronavirus, l'inventaire est à nouveau tenu de fermer ses portes au public, alors que nous venions d’étendre nos ouvertures à un second dimanche par mois pour être en mesure d’accueillir plus de visiteurs sur rendez-vous individuels.

Si l'accès à notre espace d'exposition n'est temporairement pas autorisé, sachez que nous remettons en place notre service de Click&Collect, tous les mercredis à compter du 24 mars ainsi que les dimanches 28 mars et 11 avril 2021.  

Choisissez une ou plusieurs œuvres à partir de notre rubrique collection, puis venez la chercher à Hellemmes en réservant votre créneau de visite via notre planning en ligne /par mail ([email protected]) / ou tel : 03 20 24 88 12.

 

Pour les personnes qui ne sont pas familières du Click&Collect, la démarche à suivre est détaillée ici.

 

 

EN ATTENDANT LES LENDEMAINS CHANTANTS ...

Le temps de la pandémie s’étire inexorablement sans perspective immédiate de vous retrouver comme on le voudrait. Il nous est donc toujours impossible de vous présenter le moyen-métrage réalisé par la cinéaste Camille Gallard en 2020, Au creux de nos regards, avec les nombreux portraits des habitants qui l’accompagnent et le jeu de cartes édité pour l’occasion. Qu’à cela ne tienne, nous sommes patientes et pugnaces !

En attendant la projection, envisagée à ce stade le samedi 13 mars 2021, la collection de l’inventaire, toujours en mouvement malgré le contexte, ne cesse de s’enrichir pour fertiliser les espaces domestiques, éducatifs et professionnels. C’est donc sur les dernières pépites accueillies au sein de l’artothèque que nous avons choisi de mettre la lumière. 

En ce mois de février, dédié à la célébration de l’amour, à quel.le.s artiste.s allez-vous déclarer votre flamme : Myriam Mechita, Chourouk Hriech, Emillie Breux, Carlos Kusnir, Guillaume Chiron, Gfeller+Hellsgaard, Yann Owens, Speedy Graphito, Frank Perrin.

Après un terrible suspense, nous sommes en mesure de vous annoncer que nous serons ouverts dimanche 7 février 2021 (sous réserve de nouveaux changements d'ici là).

Pour fêter cette bonne nouvelle, qui vous permettra d'en prendre plein les mirettes, comme dirait Baudelaire,  nous offrons 25% de réductions sur nos cartes Kdo pour tous nouveaux bénéficiaires. Si ça, ce n'est pas de l'amour !

Entrée libre les mardis et mercredis de 12h00 à 18h et Dimanche 07 janvier 2021 de 13h30 à 18h au 144 rue Faidherbe à Hellemmes, sur rendez-vous. Créneaux à réserver en ligne, par mail ([email protected]) ou au 03 20 04 88 12.

Visuel ci-dessus : détail de l'oeuvre de Myriam Mechita, Les matins de brume, sérigraphie, 2019, co-édition Artothèque Intercommunale Miramas et Tchikebe, oeuvre issue de la collection de l'inventaire.

 

 

 

L'inventaire vu par matali crasset

En hommage à la collection de l'inventaire, qui fête ses 10 ans cette année, ainsi qu'aux artistes qui la composent, nous avons demandé à la designer matali crasset de partager son regard sur le fonds de l’artothèque. C’est dans sa maison studio, au coeur du Belleville foisonnant que matali crasset vous reçoit. Cette femme, en effervescence permanente, super active et productive, prend le temps de vous écouter attentivement et sans a priori. Ouverte sur les autres et curieuse de tout, elle place le doute et l'imaginaire au coeur de sa pratique. Cette utopiste pragmatique conçoit son métier de designer comme une façon d'habiter autrement le monde pour cultiver notre capacité d'émerveillement et de vivre ensemble. Femme de convictions, engagée sur les questions écologiques et sociales, matali   crasset n’hésite pas à sortir de sa zone de confort pour faire bouger les lignes et contribuer à rendre le citoyen acteur de la transformation de la société. Son rire généreux et communicatif est à l'image de sa personnalité : chaleureuse, simple et authentique. 

Sensible au travail de démocratisation mené sur le terrain par l'inventaire, qui fait la part belle au collectif et au participatif, matali a répondu positivement à notre invitation à réagir autour de la collection en sélectionnant douze œuvres. Son choix s’est porté sur des artistes avec lesquels elle avait déjà développé des complicités, comme Mzryk&Moriceau, ou dont elle se sent en connivence, comme avec Valérie Jouve et Daniel Nadaud. Soucieuse de varier les expressions et medium, matali a composé sa sélection de façon à   partager un état des lieux du monde d’aujourd’hui à travers le regard des artistes.

Plus qu’un plaisir esthétique, elle accueille l’art avant tout comme un questionnement, ce qui lui fait dire qu’elle préfère sortir d’une exposition en ayant plus d’interrogations que de certitudes. Sensible à l’acuité des artistes, elle attend de leur travail de nous sortir de notre torpeur, de nous ouvrir d’autres portes, de nous révéler des choses, bref de nous faire réfléchir à notre présence au monde !

Quel meilleur programme face à un quotidien entravé et guetté par le repli. Nous formulons le vœux que chacune des œuvres de la collection soit autant d’échappées à la portée de tous !

Exposition prolongée jusqu'au 26 janvier 2021.

Voir la vidéo de présentation de l'exposition

 

En pleine lumière

A l’instar du Musée des Arts Décoratifs de Paris et du Centre Pompidou, de nombreuses institutions muséales ont constitué depuis      longtemps des collections en design d’objets. Par leur dimension créative, plastique et sculpturale, ces objets transcendent leur fonction utilitaire et opèrent  un nouveau dialogue avec l’art contemporain sur la base de correspondances esthétiques, idéologiques, historiques, formelles et matérielles. A travers la collection Complément d’objet , nous avons choisi de présenter des objets, créés par des designers de renoms,  autour de la fonction « Eclairer » et des jeux de lumière qui en découlent. Ces 15 lampes de table, de bureau ou de chevet , qui allient aspect fonctionnel, rationnel et dimension poétique , nous invitent à expérimenter différentes démarches créatives.

Ces lampes imaginées par des designers*, dont certains figurent dans des collections muséales ou publiques, sont visibles à l’inventaire du 8 septembre au 20 octobre 2020,  et accessibles au prêt à compter du 6 octobre, moyennant l’adhésion annuelle à l’association.

 * Prêt limité à une pièce par adhérent et à une durée d’un mois au tarif de 10€.

 Exposition visible du 8 septembre au 20 octobre 2020Ouvert tous les mardis de 13h00 à 20h00 ainsi que les dimanche 13 septembre et 11 octobre de 14h30 à 19h00.

 

* Avec des créations de : 5.5 designersGio Colonna Romano, matali crasset, Jean-Baptiste Fastrez, Constance Guisset, Max Gunawan, Mauricio Klabin, Harri Koskinen, Charlotte Perriand, Inga Sempé, Héctor Serrano, Studio Yoy, Taf architects, Tsé & Tsé, Ionna Vautrin 

Cette exposition s'inscrit dans la programmation de la France design week et en partenariat avec Lille Metropole 2020 Capital Mondiale du Design.

 

 

 

 

 

Commande artistique "QUOTIDIEN"

La commande « Quotidien » lancée en 2018 par le Centre National des Arts Plastiques en partenariat avec l’association de    développement et de recherche sur les artothèques (ADRA) s’inscrit dans la continuité des commandes de l’État dans le domaine du multiple (Bicentenaire en 1989, Nouvelle Vague en 2010). Cette nouvelle commande a pour but d’encourager la vitalité de la création contemporaine, de soutenir l’activité des ateliers où ces savoir-faire sont préservés et renouvelés.

Cette commande a la particularité de contribuer à l’enrichissement des collections des artothèques. Pour la première fois, 40 exemplaires de chacune des 12 œuvres produites sont donnés aux artothèques et rejoignent leurs collections. Ces œuvres ont été réalisées par 12 artistes ou collectifs d’artistes dont les préoccupations ont une proximité immanente avec l’idée de quotidien. 

Œuvres de Hugo CAPRON, Julien CARREYN, Jennifer CAUBET, Benjamin HOCHART, Chourouk HRIECH, Suzanne HUSKY, Pierre JOSEPH, Carlos KUSNIR, F&A LAMARCHE-OVIZE, Aurélie PAGES - Antoine DOROTTE, Julien TIBERI, Lucy WATTS

> Télécharger le livret de présentation

 

Les partenaires de la commande artistique

CNAP - Centre National des Arts Plastiques
Soutenir la création artistique, valoriser le patrimoine artistique de l'État, promouvoir l'art contemporain. 
www.cnap.fr

ADRA - Association de Développement et de Recherche sur les Artothèques
L'ADRA, actuellement composée de 24 membres, s’est donné pour mission d’étudier les questions relatives à la recherche artistique, la diffusion et la médiation de l’art contemporain.
 www.lesartotheques.com

Visuel ci-dessus : détail couverture du livret avec une photographie de Pierre Joseph

 

 

 

Consignes sanitaires à respecter dans le cadre du redémarrage des prêts

Sous réserve de l’évolution de la situation, nous prévoyons d’accueillir à nouveau le public tous les mardis sur une plage horaire élargie, de 13h à 20h, à compter du 26 mai et autour du protocole d’accès suivant :

  • Visite sur rendez-vous uniquement à partir des créneaux définis préalablement toutes les demi–heures, à réserver par mail ([email protected]) ou par téléphone (03 20 04 88 12 / 06 63 95 46 70).
     
  • Les abonnés qui le souhaitent peuvent pré sélectionner leurs œuvres sur le site internet et nous indiquer leur choix par mail, au moment de la réservation de leur créneau de visite, afin que nous leur préparions les œuvres si elles sont disponibles.
     
  • 2 personnes seront autorisées à l’intérieure de l’artothèque, sur chaque créneau, afin de respecter les consignes de distanciation sociale.
     
  • Port du masque obligatoire et gel hydroalcoolique mis à disposition à l’entrée de l’artothèque.
     
  • Nous vous invitons à vous munir de votre stylo personnel pour signer le bordereau de prêt.
     
  • Règlement privilégié plutôt par virement et par chèque plutôt qu’en espèces.
     
  • Les œuvres réceptionnées ainsi que leur sachet d’emballage seront isolées durant une semaine avant de pouvoir circuler à nouveau.
     
  • Dans un premier temps, seules les œuvres encadrées, seront ouvertes au prêt.

Merci pour votre compréhension et aide dans la gestion de cette situation complexe. Au plaisir de vous retrouver !

Visuel ci-dessus : œuvre de Franziska Volmer, Social Distancing Love, impression numérique, 2020

 

 

 

NATURE MORTE CONTEMPORAINE

Jusqu'au 30 juin 2020, les artistes revisitent le genre de la nature morte qui devient supports d’expérimentations plastiques à travers le dessin, la photographie, le cyanotype et la peinture.

L’exposition Nature Morte contemporaine réunit le travail de 10 artistes qui se réapproprient ou interrogent le genre chacun à leur façon.

Marie-Jeanne Neirynck, avec ses photos de bouquets et scènes de  banquets, sur fond noir, traités à la manière des natures mortes dans la peinture flamande, souligne la beauté de la nature avant qu’elle ne se décompose lentement.

Bernard Bouton, Annie Hostens, Manuel Ruiz Vida et Marion Tivital s’attachent tous les quatre dans leurs peintures à présenter des objets familiers de la vie quotidienne : banals outils de travail, simples bouteilles en plastique destinées au rebut, modestes vaisselles ou encore objets abandonnés pour en sublimer l’existence à travers le travail de la matière et de la lumière.

Muriel Kleinholtz poursuit cette poétique de l’ordinaire en dessinant à l’encre de chine des éléments hétéroclites cadrés en plan large qui ne se laissent pas saisir au premier regard, mais s’appréhendent dans un jeu d’apparition et de disparition.

Leila Pereira s’intéresse à la valeur émotionnelle des objets, glanés au fil de ses promenades en bord de mer et transformés par le vent et l’eau. A la limite de l’abstraction, les empreintes des objets ainsi collectés, réalisées au moyen du cyanotype, constituent une étude minimaliste de structures, lignes et motifs dont la beauté se révèle par association et rapprochement.

Sylvie Antoine nous offre une vanité pop, format XXL, à la fois séduisante et dangereuse, annonciatrice d’un désastre écologique.

Enfin les dessins du collectif Ensaders et de Thomas Van Hecke, tous deux, dans un style différent se moquent non sans ironie de notre société consumériste à travers la fétichisation de certains objets ou encore le problème du gaspillage alimentaire.

Exposition visible jusqu'au 30 juin 2020. Ouvert tous les mardis de 16h00 à 20h00 ainsi que les dimanches 8 mars 2020 et 5 avril 2020 de 14h30 à 19h00.

Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Goûter / rencontre avec les artistes le dimanche 8 mars à 16h.

Visite guidée de l’exposition et atelier « Oranges pressées » avec Jean-Charles Farey pour les habitants d’Hellemmes, le vendredi 20 mars de 10h à 12h. Participation sur inscription auprès de l’inventaire.

 

Ci-dessus, détail de l'oeuvre de Marie-Jeanne Neirynck, Arrière-saison, photographie, 2011

 

 

 

L’inventaire vu par Jacques Villeglé

A l’occasion des 10 ans du service de prêt d’oeuvres, l’artiste Jacques Villeglé, membre du groupe des nouveaux réalistes et flâneur urbain, connu pour ses affiches lacérées et son alphabet socio-politique, nous livre son regard sur la collection de l’artothèque. Il partage sa sélection d’œuvres qui offre un éclairage intime sur ce qui l’a inspiré, intrigué et touché ! En retour de ce bel hommage aux artistes choisis, ces derniers nous parlent des liens qu’ils ont tissés avec le travail de Jacques Villeglé dont l’héritage artistique a nourri la pratique de chacun quel que soit sa sensibilité.

Le regard bleu ciel et parfois malicieux, Jacques Villeglé vous accueille en toute simplicité, ravi de partager l'histoire de ses oeuvres et des personnes qui ont jalonné son parcours. Pas donneur de leçons pour un sou, l'homme se plaît à répéter que sa pratique n'a rien révolutionné et que plus il avance en âge, plus la création en art reste une énigme pour lui...Tout comme la création du monde ajoute-t-il,  le sourire en coin. Loin du mythe de l'artiste tout puissant, Jacques Villeglé, qui n'a cessé de dire, au fil de sa carrière,  qu'il ne faisait rien; rien d'autre que de ravir le travail des lacérateurs anonymes,  célèbre le geste simple, à la fois instinctif et  réfléchi, à l'image de son ami artiste, Raymond Hains. « Doté d’un super appareil, il feignait de prendre des photos, juste comme ça, en appuyant sur un bouton. C'est l'appareil qui fait tout ! » se réjouissait cet inventeur de la photographie hypnagogique.

Faire de l'art, l'air de rien, sans en avoir l'air, tout en ayant l'art de trouver le bon air, telle pourrait être la ritournelle  de ce grand artiste si attachant.

Quand on lui a demandé de partager son regard sur la collection de l‘inventaire, son choix s'est porté sur des artistes qu'il avait eu l'occasion de côtoyer, de près comme de loin, mais aussi sur ceux dont la production  lui semblait représentative de notre époque.

Jacques Villeglé s'est montré très soucieux de présenter une grande diversité d'expressions et de mediums. Son intérêt s'est porté sur le travail de Valérie Jouve dont il apprécie les photos, mais également celles d'Alain Bernardini, Philippe Dupuich et Hélène Charpiot pour leur caractère intriguant, amusant, voire familier.

La sélection s'est aussi opérée en résonance  avec  des souvenirs de son enfance et de plusieurs rencontres telles que celles avec Sylvie Antoine, Odile Felgine, Eugène Dodeigne ou encore Paul Armand Gette.

Enfin, son oeil a été attiré par le travail de  Gérard Duchêne qu'il savait proche d'Alain Buyse, le célèbre sérigraphe lillois  avec lequel Jacques Villeglé a collaboré de nombreuses années et en qui il avait entière confiance. Aux côtés de ces oeuvres, Jacques Villeglé, s'est intéressé à de jeunes artistes de la région comme Jérôme Progin et SebH.

Ils nous parlent de Jacques Villeglé : Alain Bernardini, Helène Charpiot, Jerôme Progin, Sebh, Sylvie Antoine, Valérie Jouve, Vincent Dezeuze

Exposition visible du 28 janvier au 3 mars 2020.

Entrée libre 144 rue Faidherbe à Hellemmes

 

 

HAPPY NMPT

Pour ses 10 ans, l’inventaire laisse carte blanche au Nouveau Mouvement de la Pomme de Terre qui investit le mur autour d’une exposition interactive et festive ! Créé à Toulon, par un collectif d’artistes belges, le Nouveau Mouvement de la Pomme de Terre (NMPT) est d’abord pensé comme un espace ludique et artistique d’échanges et de collaborations, ouvert à tous (historiens, scientifiques, agriculteurs, frituristes…), et animé par cette envie de partage autour de la savoureuse tubercule ! Prétexte « à faire », le NMPT donne naissance à une grande variété de productions : photographies, films, collections, éditions, confitures et gâteaux… que nous vous invitons à explorer à votre tour, histoire de garder la frite en cette fin d’année !

Exposition visible du 15 décembre 2019 au 21 janvier 2020. Ouvert tous les mardis de 16h00 à 20h00 ainsi que les dimanches 15 décembre 2019 et 12 janvier 2020 de 14h30 à 19h00 (fermé les mardis 24 et 31 décembre).

Goûter-rencontre avec une des fondatrices du NMPT, le dimanche 12 janvier 2020 à 16h00.

Entrée libre à l’inventaire au 144 rue Faidherbe à Hellemmes.

Ci-dessus, détail de la photographie du collectif NMPT, le temps/ De tijd, 2019

 

 

 

250 QUAI DES ANGLAIS

En novembre, le mur de l’inventaire s’immisce dans le port de Dunkerque avec la complicité d’Eric Le Brun. Photographe et directeur de l’agence photographique et maison d’édition Light Motiv, Eric le Brun s’est invité, en 2010, à bord du baliseur Hauts-de-France pour suivre deux campagnes d’enlèvement et de mouillage. Ses photographies ont été publiées dans le livre Balise réalisé avec la sociologue Elizabeth Gueuret, désireuse de raconter l’évolution du métier de ces arpenteurs de la mer, autour des phares et balises, dit Pharbal. Eric Le Brun a saisi en images l’histoire et les gestes de ces marins au sein de leur environnement de travail en mer comme à terre, situé au 250 Quai des Anglais à Dunkerque…

Exposition visible du dimanche 17 novembre au mardi 10 décembre inclus, selon les heures d’ouverture au public. Dimanche : 14h30 à 19h / mardi : de 16h à 20h.

Entrée libre au 144 rue Faidherbe à Hellemmes

Ci-dessus : Photographie d'Eric Le Brun, Atelier des balises #1, 2015

 

 

 

CHERCHEURS D'ART

Ils/elles sont élèves, retraitées, enseignantes, mères au foyer, travailleur indépendant, sans emploi, assistante maternelle, employée  administrative... Sans lien professionnel avec le monde de l'art, ces personnes nous parlent de la place que des œuvres d’art contemporain, issues de la collection de l'artothèque l'inventaire, prennent dans leur vie.

" Chercheurs d'art " partage ces récits de conquête et de voyages intimes dans l'art contemporain autour d'une installation sonore et visuelle, avec la complicité de Zazie Mode d’emploi et de la plasticienne Titi Bergèse.

Temps fort autour de l’exposition

- Dimanche 15 septembre :
Vernissage à 16h autour d’un goûter et en présence des Chercheurs d’art. Entrée libre de 14h30 à 19h

- Samedi 21 septembre :
Atelier d’écriture « La critique d'art sans peine et sans souci ! ». A l'occasion des journées du patrimoine, épatez la galerie en vous initiant à ce genre littéraire spécifique autour des oeuvres présentées dans la collection de l'inventaire, sous la houlette de Martin Granger. Atelier de 15h30 à 17h30 sans inscription.

- Dimanche 13 octobre :
Rencontre avec l’artiste Titi Bergèse et atelier de pratique artistique dans le cadre des portes ouvertes des ateliers d’artiste.  Atelier de 15h30 à 17h30 sans inscription.

Vidéo de l'exposition

Exposition visible du dimanche 15 septembre au mardi 29 octobre selon les heures d’ouverture au public.

  • Dimanches 15 septembre et 13 octobre :14h30 à 19h
  • Tous les mardis : 16h à 20h.
  • Dates  supplémentaires :
    Samedi 21 septembre de 14h30 à 18h
    Samedi 12 octobre de 10h à 12h et 14h à 18h.

Entrée Libre au 144 rue Faidherbe 59260 Hellemmes.

 

 

L'ART ET L'INTIME

Diplômée en 2007 de l‘école supérieurs d’art de Brest, Julie Maresq travaille aujourd’hui à la Malterie à Lille où elle dispose d’un atelier. Son travail photographique a trait à la question du portrait au sens large du terme, en ce sens que le lieu n’est jamais dissociable de la personne photographiée. Ses thématiques de prédilection sont liées à l’enfance, à la famille, aux jeunes et aux femmes dans des problématiques ou situations différentes.

En 2018, dans le cadre de la réouverture du musée des Beaux-Arts de Cambrai, l’artiste est invitée à réinterpréter des œuvres de la collection avec des habitants du quartier d’Esnes. A partir de leur choix, la série Evasions plurielles propose une interprétation contemporaine de 9 tableaux, où Julie Maresq s’est attachée à mettre en lumière les liens intimes tissés entre les habitants et les œuvres. 

Initié sept ans plus tôt, la série Chez eux, amorce de nouvelles réflexions dans le travail photographique de Julie Maresq autour de la question du portrait, d’autant qu’il s’agit d’une personne qui lui est particulièrement proche : sa mère. Sujet complexe car touchant à l’affect, l’artiste s’interroge sur la bonne distance à prendre pour photographier un sujet, dont elle se sent redevable.  Dans cette série, elle fait le choix d’évoquer la présence et l’absence marquée de sa mère chez des personnes où elle fait le ménage depuis de longues années. L’artiste s’est intéressée a? ces lieux, ces appartements bourgeois à Deauville, ornés d’œuvres d’art, que sa mère côtoie chaque jour. À travers le choix de gros plans sur le corps, l’évocation de la disparition du corps, l’attachement a? la matière ou au motif, elle explore les liens qui relient sa mère à ces intérieurs et à ces gens, tout autant qu’à elle.

Exposition visible  du dimanche 2 juin au mardi 16 juillet 2019 avec accueil du public aux heures d’ouverture de l’artothèque, les dimanches 2 et 30 juin (14h30 à 19h), tous les mardis (16h-20h) et sur RDV.

Temps fort autour de l’exposition : présence de Julie Maresq le dimanche 30 juin 2019 pour une rencontre avec le public de 16h à 17h.

Entrée libre au 144 rue Faidherbe 59260 Hellemmes.

Ci-dessus : Détail de la photographie de Julie Maresq, Série " Chez eux " sans titre, 2011

 

 

 

CARTE BLANCHE A GAETAN DOREMUS

Diplômé de l’atelier d’illustration de l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, Gaëtan Dorémus a commencé à travailler pour la presse (Astrapi, Le Monde, Politis, Libération…) avant de se recentrer sur l'édition jeunesse. Il a publié une trentaine d’ouvrages  (Tout doux, Ici,  Rhino des villes…)  dont la moitié en tant qu’auteur-illustrateur et pour la plupart édités aux éditions du Rouergue, Autrement et le Seuil Jeunesse. Ce qui l’intéresse dans son métier, c’est la dimension narrative des images et c’est par le dessin qu’il arrive aux histoires. Dans son univers très graphique, coloré et poétique, Gaëtan Dorémus joue souvent sur la transformation, la métamorphose, l’illusion et le point de vue. « Comment les gens font pour s’entendre » est une question qui l’intéresse particulièrement et qu’il aime aborder par des moyens détournés et imaginaires. Créateur prolixe, Gaëtan Dorémus collabore à de nombreux autres projets destinés aux adultes : livres sans textes, participation à la revue d’art contemporain Livraison, résidences d’artiste…
Originaire du Nord, il vit et travaille actuellement à Die, au pied du Vercors.

Invité pour le festival « Histoire d’en Lire » à Hellemmes, l'artiste, investit l’inventaire en avril pour présenter un autre aspect de son travail. Il présente ses micro-récits écrits et dessinés à la craie qui mettent en scène des habitants des grandes villes et interrogent avec humour la nostalgie, le regard des autres, la solitude, le déterminisme social, la vitesse...

Exposition visible les mardis de 16h à 20h du 2 avril au 21 mai 2019 avec ouverture le dimanche 7 avril de 14h30 à 19h.

Dimanche 7 avril de 14h30 à 19h, le public est invité à expérimenter l’univers artistique de Gaëtan Doremus avec la plasticienne Marjorie Dublicq. Dans l’esprit des livres Rhino des villes et Ici, Marjorie vous initiera au crayonnage à la craie et à la gravure. Atelier pour parents et enfants à partir de 4 ans.

Entrée libre au 144 rue Faidherbe 59260 Hellemmes

Ci-dessus : photographie d'un micro-récit écrit et dessiné à la craie dans son contexte urbain, tirée du livre Ici de Gaëtan Dorémus

 



144, rue Faidherbe - 59260 Hellemmes
T. 03 20 04 88 12 - 06 63 95 46 70

Attention les visuels au sein de la collection ne sont pas libres de droit !